Necronomicon – Constant to Death

Le 28 avril 2023 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Volker “Freddy” Fredrich – Guitares, Chant
  • Marco Lohrenz – Basse
  • Rik Charron – Batterie
  • Glen Shannon – Guitares

Style:

Thrash Metal

Date de sortie:

28 avril 2023

Label:

El Puerto Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Quand on est thrasher depuis maintenant quarante années, qu’on a vibré dès les premières notes d’albums comme “Sentence of Death”, “Show no Mercy”, “In the Sign of Evil” ou “Endless Pain”, comment ne pas aimer un autre représentant de cette première vague Germanique que sont les Necronomicon, formés en 1984 à Lörrach, à peine à cinq kilomètres de Weil-Am-Rhein, où sévissent depuis 1983 les Destruction ?
Non que je sois un spécialiste du land de Bade-Wurtemberg mais il se trouve que ces charmants patelins se situent juste de l’autre côté de la frontière naturelle (le Rhin, pour ceux qui ne suivent pas), à dix minutes chrono de Saint-Louis, ville où j’ai grandi !

Autant dire qu’avoir passé son adolescence de metalleux à cet endroit, en pleines années 80, ça aide à se forger une sacrée culture metallique, tant les courants Suisses, Allemands, Français et Belges transitaient par la région Alsacienne.
C’est qu’on parle d’un temps où on écoutait les albums sur vinyles ou cassettes, parfois maintes fois re-tapetradées, et que les seuls moyens de s’informer étaient la presse spécialisée (merci Enfer Magazine, Hard rock Magazine, Metal Attack ou… le Metal Hammer Allemand) et quelques radios locales Françaises, Suisses (purée, le rendez-vous du mercredi soir “Rock Special” sur DRS3 était attendu par tous les porteurs de vestes à patches de la region à l’époque) ou Allemandes.

Alors oui, Necronomicon fait partie de ces formations qui ont bercé mes années collège / lycée grâce à leurs trois premiers albums « Necronomicon » (1986), « Apocalyptic Nightmare » (1987) et « Escalation » (1988). Ce n’étaient certes pas les meilleurs albums du genre (quoique, « Escalation », c’est quand même une sacrée tuerie) et avaient du mal à soutenir la comparaison face à des « Eternal Devastation », « Pleasure to Kill », « Persecution Mania » ou « Finished with the Dogs », d’autant moins que les thrashers de l’époque s’étaient pris de sacrées mandales grâce à des « Darkness Descends », « Among the Living », « The Ultra-Violence » et surtout « Reign in Blood » ou « Master of Puppets ».
Clairement, elle était rude, la concurrence, chez les groupes de thrash metal de l’époque.
Mais déjà à l’époque, on disait que « seuls les meilleurs perdureront » : il faut reconnaitre que, avec le recul, on n’était pas loin de ne pas avoir tort.
Franchement, si Necronomicon nous avait sorti ce « Constant to Death » il y a 35 ans, j’y mettrait mes horns-up à couper qu’il ferait partie des classiques du genre à côté des albums cités plus tôt.
En douze titres, le quatuor, toujours emmené par le guitariste / chanteur et dernier membre originel Volker “Freddy” Fredrich, au timbre toujours proche du Schmier des débuts, nous revisite ce que le thrash metal façon Deutsche Qualität a produit de mieux : une musique saccadée, un rien technique, avec ce qu’il faut d’agressivité et de rythmiques rapides et surtout une capacité à nous pondre des couplets / refrains absolument imparables.
Et c’est que ça y va, en matière de « putain, ça me rappelle des trucs, ça ! »…
Tiens, par exemple, ce n’est pas pour dire, mais l’accélération à la troisième minute sur « The Guilty Shepherd », on se demande si le chanteur ne va pas hurler un bon vieux « Darkness Imprisoning me, All that I see, absolute horror, I cannot live, I cannot die, Trapped in myself, body my holding cell » des familles tant ça se rapproche de « One ».

Et surtout, on a droit à des titres absolument imparables, taillés pour la scène, aux refrains qu’on est prêts à rechanter en chœur en concert tellement ils sont addictifs, mentions spéciales à « Redemption », « A Voice for the Voiceless », l’explosif « Children Cry Alone », « The Blood Runs Red » et le plus technique « Poverty Show ».

Bref, on ne va pas se mentir, mais Necronomicon nous offre ici un des meilleurs albums de sa longue et honorable carrière !
Bravo !

Tracklist :

1. Constant to Death (2:58)
2. They Lie (2:44)
3. Redemption (2:53)
4. Stored in Blood (3:28)
5. The Guilty Shepherd (5:33)
6. A Voice for the Voiceless (3:26)
7. Black Rain (5:37)
8. Children Cry Alone (2:08)
9. Bloodrush (3:09)
10. Down from Above (5:03)
11. The Blood Runs Red (5:14)
12. Poverty Show (4:34)
13. Outro (1:51)

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