Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Dixième album après le déjà très bon Unleashed Bastards qui perpétue la bonne habitude de Necronomiconqui consiste à sortir une nouvelle offrande en moyenne tous les trois ans avec une précision digne d’un coucou Suisse !
Est-ce la proximité de Lörrach, ville d’où le groupe est originaire, avec la Confédération Helvétique qui les pousse à être aussi régulier ? Est-ce aussi la proximité d’avec Weil-Am-Rhein, ville d’origine de Destruction, qui les pousse à autant se rapprocher artistiquement des géniteurs de Sentence of Death ?

Toujours est-il que Necronomicon, qui fête ses 37 années d’une carrière plus que respectable sur la scène thrash metal, nous colle un The Final Chapter des plus percutants !
Dernier membre originel, le guitariste / chanteur Volker « Freddy » Fredrich sort son troisième album avec le bassiste Marco Lohrenz et voit son groupe avec de nouvelles recrues avec le batteur canadien Rik Charron (Dark Ministry, Ninth Gate, ex-Exciter de 1996 à 2014, ex-Mind Assassin, ex-Spiral Wheel) remplaçant de Christopher Speich et le guitariste américain Glen Reed (ex-Enemy Remains, ex-Mind Assassin lui aussi, ex-Savior From Anger, ex-Sküll Hammer), tous deux arrivés en 2019 . Du coup, Necronomicon passe en mode quatuor avec deux six-cordistes !

Et, l’air de rien, le groupe y gagne en agressivité ! Combiné le son tÿpisch du thrash metal allemand avec des sonorités plus internationales fait gagner en cohésion et permet un résultat plus massif !
C’est comme si Destruction rencontrait Exodus…
Et bien aidé par la production sans faille une nouvelle fois par Achim Köhler – à qui on doit aussi le son de « Twilight of the Thunder God » (Amon Amarth), de l’ensemble des albums de Brainstorm, Chinchilla, Primal Fear, Sinner ou Sacred Steel), l’album ne souffre d’aucune faiblesse !

C’est ainsi qu’on se prend une déferlante de thrash metal combinant quelques relents power metal US pendant douze titres bien sauvages.
On a même droit à quelques petits hommages au heavy metal (écoutez cette intro de « Burning the Fury » qui évoque sans mal celle de « Wasted Years » d’un certain Iron Maiden) au milieu de titres impitoyablement thrash !

Les titres sont tous relativement courts – entre deux et quatre minutes, un seul dépassant de peu le cap des cinq – et privilégie l’efficacité, et il n’y a aucun risque à prendre en affirmant que tous sont taillés pour la scène.
C’est ainsi que, pour son dixième album, Necronomicon nous offre son album le plus imposant de sa carrière et il fera sans nul doute date dans la carrière plus qu’honorable de la formation allemande !

Une belle leçon de thrash metal toute en maîtrise…

Tracklist :

1. I Am the Violence (3:07)
2. Give Me Fire (2:40)
3. Pain (3:41)
4. Purgatory (3:59)
5. Burning the Fury (3:40)
6. Spilling Blood (4:35)
7. Selling Nightmares (3:47)
8. Justice (3:49)
9. The Devil’s Tears (4:48)
10. The Unnamed (3:32)
11. Me Against You (2:55)
12. Stormreaper (5:30)

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Chronique « Unleashed bastards »