Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Putride… Des fois, un simple mot peut suffire à décrire ce qu’on entend ! Pour le genre de musique pratiqué, c’est plutôt flatteur.
Depuis 2008, Necrowwretch a su se forger une réputation de tueurs avec leur Black/Death Metal d’une sauvagerie assez exceptionnelle. Aujourd’hui forts de trois démos (entre 2008 et 2010), de trois EP, deux compilations et trois full length en comptant ce “Satanic Slavery”, Necrowretch fait désormais office de valeur sure dans le Metal extrême en France… et au delà ! Le trio – devenu quatuor depuis l’arrivée de Malik à la basse, Kev Desecrator prenant pour le coup les guitares avec Vlad – est formé de musiciens aguerris qui s’y connaissent en matière de brutalité.
En 38 minutes, Necrowretch nous assène huit titres d’une violence rare, d’une précision diabolique, avec un son crasse au possible à l’atmosphère malsaine.

Malsaine de par ce côté old school qui nous tabasse violemment des riffs certes simplistes mais magnifiés par une batterie épileptique tenue par un Ilmar qui frappe ses futs comme si sa vie en dépendait. Malsaine de par ce chant possédé, aigu et rocailleux, sur lequel se greffe une légère reverb’ histoire d’intensifier le côté étouffant d’une musique qui ne compte montrer aucun début de concession. Necrowretch cherche à faire mal et y parvient avec un plaisir sadique non dissimulé. Les riffs nous pénètrent directement sous la peau, la section rythmique fait le reste pour nous rendre exsangue au plus vite !

Clairement, ceux qui ont aimé les deux premier albums (“Putrid Death Sorcery” en 2013, “With Serpents Scourge” en 2015) vont y trouver leur compte sur cette nouvelle arme de destruction massive. “Satanic Slavery” détruit tout sur son passage, et c’est justement ce à quoi voulait arriver le trio !
Et dire que c’est encore plus violent en live. Énorme !

Tracklist :

1. Sprawl of Sin (5:35)
2. Tredeciman Blackfire (5:26)
3. Satanic Slavery (4:31)
4. Evil Names (4:58)
5. Hellspawn Pyre (3:49)
6. Bestial Rites (4:19)
7. Curse of Blasphemy (4:26)
8. Verses from the Depths (5:30)

Site web  BandCamp  Facebook