Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Désormais, lorsqu’on évoque le nom de Necrowretch sur la scène extrême hexagonale, on ne peut en parler autrement que d’une valeur sûre ! Après trois EP et trois albums tous aussi dévastateurs les uns que les autres, les revoilà avec une nouvelle offrande toute aussi blasphématoire que les précédentes.
Cette fois-ci, Necrowretch semble avoir décidé de franchir et dépasser de loin toutes les barrières de l’outrance musicale, faisant passer les riffs du pourtant putride “Satanic Slavery” (2017) pour de la comptine pour enfants ! Cela donne une idée…

L’intro de “Pure hellfire” aurait pu laisser penser que Necrowretch allait mettre un semblant de mélodie, de tons pastels et de poésie dans ses compositions… Je t’en foutrais, c’est mal les connaître : quand on compte dans ses rangs un tel batteur, avec un chanteur / guitariste qui n’a besoin de personne pour lui expliquer ce qu’est le métal extrême, ainsi qu’un bassiste / guitariste issu de formations déjà bien malsaines à la base, il ne fallait pas s’attendre à quelques finesses !

Non, Necrowretch a bien l’intention de nous catapulter l’un des albums les plus ultimes et des plus intenses de la scène française, avec la ferme volonté de rivaliser avec les groupes les plus dingues de la création : les Funeral Mist et autres Marduk ont un sévère concurrent dans le domaine. Avec une production très crue, les huit titres de ce “The Ones from Hell” font mouche à chaque fois et se manger des sommets de violences comme “Luciferian sovantry”, “Darkness supreme” ou le particulièrement haineux “Necrowretch” sont autant de prétexte à tout exploser à des kilomètres à la ronde ! Le chant de Vlad est toujours aussi écorché et il s’arrache les cordes vocales jusqu’à se les insérer dans le micro… Quant au jeu de batterie d’Ilmar, c’est toujours aussi démentiel : on arrive même à deviner son habituel regard de psychopathe derrière sa batterie.
Là où bon nombre de formations de black / death font mal, Necrowretch torture, avec un soin particulièrement vicieux pour un rendu toujours aussi malsain et putride !

Une véritable bourrasque hautement dévastatrice !

Tracklist :

1. Pure Hellfire (6:54)
2. Luciferian Sovranty (4:01)
3. The Ones from Hell (4:12)
4. Absolute Evil (2:38)
5. Codex Obscuritas (5:48)
6. Darkness Supreme (5:26)
7. Through the Black Abyss (3:24)
8. Necrowretch (4:37)

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Chronique “Satanic slavery”
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