Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10

Même s’il est encore un peu tôt pour commencer à distribuer les prix, je mets d’emblée « Verglapolis » de Neige et Noirceur sur le podium des disques (cassette ici) les plus flippants de l’année. En soi, ça devrait vous suffire pour l’écouter.

Car ne vous laissez pas abuser par des titres dignes d’une intervention d’Alain Gillot Pétré (« Pluie verglaçante et brouillard de glace ») ou d’un Jean-Pierre Pernaut en pleine dépression (« Le monde est une forêt noire »), il ne rigole pas le Québecquois et si ce qu’il appelle « Verglapolis » fait référence à Montréal, ça risque de vous faire passer l’envie d’y aller en voyage de noce. Putain, l’angoisse absolue du truc ! Un mix d’Industriel Drone Black Métal qui donnerait la colique au plus gai des lurons avec en prime une puissance textuelle que je rapprocherais d’Elend, c’est vraiment du très haut niveau.

Il ne doit pas faire bon être dans la tête de Zifond mais je ne peux que le remercier de souffrir ainsi pour nous car ce qu’il tire de sa douleur est d’une beauté absolue.

Tracklist :

01 : Le monde est une forêt noire
02 : L’hiver de force
03 : Nordet/Les premières neiges
04 : Pluie verglaçante et brouillard de glace
05 : Energie noire
06 : Ruines électriques

Site officiel : http://www.zimondofin.com/neigeetnoirceur/