Nifrost – Orkja

Le 13 octobre 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Kjetil Andreas Nydal - Basse, Chant
  • Jørn Ståle Norheim – Guitares
  • Eyvind Aardal – Chant, Guitares
  • Henrik Nesse – Batterie

Style:

Black Metal Folklorique

Date de sortie:

02 juillet 20121

Label:

Dusktone

Note de la SoilChroniqueuse (Freya) : 10/10

Alors là, pardon, mais c’est une merveille ! Un bijou brillant qui émerveille même les plus blasés et les plus aigris d’entre nous.

Croire que l’on a fait le tour du metal, déjà, en soi, c’est triste. Penser sincèrement que Nifrost a également fait l’inventaire de sa créativité, bon, ben là, carrément, il y a crime. Du coup, c’est avec un optimisme mesuré, pour ne pas tomber dans la béatitude, qu’il faut aborder cet album, ce nouvel album en vérité. Bien que, jusque ici, leur discographie soit splendide, c’est avec bonheur que je découvre la continuité de leur univers déjà si riche. Sept pistes d’histoires où l’on se promène tranquillement entre harmonie, légendes et combats. Une playlist parfaite pour un enterrement pas forcément viking.

D’une clarté bienvenue, leur musique est un exemple de compréhension de l’essence artistique avec le dosage parfait de growl, de chant clair en osmose, une batterie lourde et puissante et une basse impeccablement maîtrisée. Ah, oui, il y a les grattes aussi qui soutiennent l’ensemble sans prendre le dessus, en cela elles sont par définition idéales. Rien n’est plus insupportable qu’un guitariste, aussi doué soit-il, qui ne reste pas dans l’accord de complicité que confère un groupe.

Selon les morceaux, on peut aisément se perdre dans une impression de doom à la My Dying Bride sans pour autant croire à un quelconque plagiat, on remarque aussi des lenteurs et des gémissements criards tirant largement sur un black metal installé comme un vieux qui aurait marqué le fond d’un fauteuil, presque aussi ancien que lui, par le sillon de son entre-fesses.

Un détail intéressant ou peut-être flippant pour certains points de vue, les norvégiens chantent, ben en Tonkinois !… Non, je déconne, ils chantent dans leur langue natale… Quoiqu’en Tonkinois ça pourrait être marrant. Imagine du viking metal, car finalement c’est bien de cela dont il s’agit, mais avec des paroles aux consonances chinoises. Dans le genre dépaysement, ça se poserait là.

Trêves de conneries et de blagounettes, laissons à César, enfin à Odin dans le contexte, ce qui lui revient, on a bien assez à faire avec notre propre merdier.
En dehors de toutes considérations, ce que j’aime avec Nifrost, à l’instar de Rammstein d’ailleurs, c’est qu’ils font ce qui les fait vibrer, ce qui les fait exister dans leur identité la plus simple et c’est finalement ce qui est fabuleux. T’aimes pas ? Ben va écouter Lady Gaga et laisse la musique transcendante et les légendes aux érudits.

Je ne pèse pas mes mots, parce que je m’en fous déjà et ensuite on va pas tout étiqueter non plus, faut pas pousser mémé… N’empêche qu’en Tonkinois…

Tracklist :

1. Nauden (6:24)
2. Eit siste ynskje (4:42)
3. Orkja brotna (3:40)
4. Hausten (6:04)
5. Sirkel (5:20)
6. Vatnet blir til blod (3:08)
7. Ishjarte (9:00)

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