Line-up sur cet Album
- Dusty Squires – Batterie
- Armand John Anthony – Guitares
- Jarvis Leatherby – Chant, Basse
- Guests : Uli Jon Roth – Guitares sur 5 et 10 / Tim Baker – Chant additionnel sur 7.
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
25 mars 2022Label:
Century Media RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Fallait bien s’occuper pendant le confinement : on ne peut pas tourner, alors on sort des singles.
C’est exactement ce que Night Demon a fait entre avril 2020 et février 2022.
Six singles sortis en vinyle et/ou en digital, tous chez Century Media Records histoire de faire plaisir aux fans, plus ou moins régulièrement.
En soi, l’initiative est louable, et on ne peut que se réjouir de voir enfin ces dix titres sur un seul et unique format.
C’est donc l’occasion de s’écouter des nouveaux titres (“Empires fall”, “Kill the pain”, “Are you out there” et “Vysteria”) que le trio Californien n’avait encore pas sorti sur album, de trois reprises bien sentis enregistrées en studio, et de trois autres reprises, en live cette fois-ci.
Les quatre inédits nous proposent du Night Demon pur jus, fidèle à ce que le groupe nous propose depuis leur EP éponyme de 2012, puis sur les albums Curse of the damned (2015) et Darkness remains (2017), qualités que le trio a su confirmer lors de l’excellent Live darkness (2018).
Deux titres bien nerveux (“Empires fall”, “Vysteria”) qui se la jouent NWOBHM typique, un “Kill the pain” au riff introductif proche de “Invaders” d’Iron Maiden pour continuer sur une ambiance digne des albums du genre de la même période, et un “Are you out there” qui hume bon la fin des années 70.
Et on ne peut qu’apprécier d’entendre les titres de Scorpions (“In trance” et “Top of the bill”) en live avec pas moins que Monsieur Uli Jon Roth venu y déposer ses toujours fascinants solos de guitares : si le premier est relativement fidèle à l’original, le second se veut plus heavy mais non moins efficace.
En revanche, je suis moins convaincu quant à celle de “Wasted years” d’Iron Maiden qui se veut plus dispensable pour le coup, étant un titre qui, à une seule guitare, paraît bien plus fade que l’originale.
Les reprises “studio”, par contre, sont de vrais bijoux !
A commencer par “Fast bikes” des Anglais de Le Griffe dont l’original date de 1983, groupe ayant vécu de 1980 à 1985 et qui aura sorti deux EP que les collectionneurs cherchent à s’arracher désormais (je porte à votre attention qu’en janvier dernier, No Remorse Records a ressorti ces deux EP sous le nom de The EPs avec un inédit en prime). Et il est à noter que le bassiste de Le Griffe a été celui de l’album cultissime Animal man de Rogue Male en 1986.
Encore une fois, Night Demon, sur ce titre, arrive à retranscrire l’atmosphère et le son de la première moitié des années 80.
Autre reprise notable, c’est le rapide “100 MPH” de Cirith Ungol (issu de One foot in Hell de 1986), sur lequel Tim Baker himself vient y pousser sa gueulante. Reprise fidèle et survitaminée qui fera secouer plus d’une nuque.
Et comment ne pas parler du non moins légendaire “The sun goes down” tiré de l’inoubliable Thunder and lightning (1983) de Thin Lizzy sur lequel Night Demon la joue en y apportant sa propre patte ?
A défaut d’album, ce Year of the demon est une bonne petite compilation qui fera patienter les fans jusqu’à un prochain album qu’on espère écouter très vite.
Parce qu’après écoute des quatre nouveaux titres, on commence déjà à trépigner !
Tracklist :
1. Empires Fall (2:45)
2. Kill the Pain (4:18)
3. Are You Out There (4:16)
4. Vysteria (2:57)
5. In Trance (live) (reprise Scorpions) (6:44)
6. Fast Bikes (reprise Le Griffe) (2:58)
7. 100 MPH (reprise Cirith Ungol) (3:00)
8. The Sun Goes Down (reprise Thin Lizzy) (3:36)
9. Wasted Years (live) (reprise Iron Maiden) (5:21)
10. Top of the Bill (live) (reprise Scorpions) (3:01)
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Chronique “Curse of the damned”
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