Nightwölf – The Cult of the Wolf

Le 14 janvier 2024 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Guilherme de Almeida – Basse, Chant sur 1
  • João Videira – Batterie
  • Adan Hessen – Guitares
  • Rafael Roan – Guitares
  • Jack Znake – Chant
  • Guest : Ricelly Lopez – Claviers sur “Lunam et Sanguis”

Style:

Heavy Metal

Date de sortie:

13 octobre 2023

Label:

Kill Again Records

Note du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 10/10

Les Brésiliens de Nightwölf sont de retour avec leur premier véritable album, « The Cult of the Wolf », qui est sorti dans les bonnes crèmeries quasiment deux ans après leur excellent premier EP « Unleash the Beast », sorti en 2021.
Forcément, quand j’entends Wolf dans le nom, que je lis le titre de l’EP et celui de l’album, j’ai obligatoirement en tête les Grenoblois de Lonewolf. Les deux étant, en outre, assez similaires, question style et concept.
D’ailleurs, Monsieur Jens Börner, si tu jettes un œil sur ma chronique, ce serait bien que tu réactives ton groupe, ça s’est arrêté trop brutalement !

Revenons, si vous le voulez bien, à nos loups du Brésil, et parlons de ce fantastique premier opus.
Après l’intro “Lvpvs Cultvs”, qui aurait pu figurer sans problème sur l’album « Heart of Darkness » des Allemands de Grave Digger, c’est donc le très speed Allemand « Glory of Death » qui ouvre le bal, et pas de soucis, ça dépote un max.
Un morceau situé quelque part entre Grave Digger et Paragon, et attention, le refrain est excellent, j’aurais pu aussi citer Judas Priest avec ces harmonies à deux guitares comme savent les faire la paire Downing / Tipton.
« Kill the light » nous ramène sans problème vers l’âge d’or du Priest, c’est vraiment dans ces deux styles qu’on situe la musique des Brésiliens.

« The Cult of the Wolf », après de magnifiques arpèges à la gratte, nous propose un morceau plus lourd, avec une voix qui n’hésite pas à faire des screams de bon niveau et peut nous rappeler le vocaliste de Cage, en toutefois moins chiant, car là, au moins, c’est utilisé avec parcimonie, alors que chez Sean Peck, ça peut durer tout le long d’un album.
Avec « Reign in Metal », ses grosses rythmiques et son refrain fédérateur, le groupe nous propose ici son hymne True Metal : on sent bien que les Brésiliens maîtrisent parfaitement leur sujet et ont appris par cœur le petit manuel « savoir faire un hymne à l’Allemande, même quand on n’est pas Allemand ».
Si Sacred Steel a « Wargods of Metal », Hammer King « Awaken the Thunder », Hammerfall « Heading the Call », Nightwolf a « Reign in Metal ».
Des hymnes comme ça, j’en veux bien quinze par album.

Tu espérais un peu de répit avec une jolie power ballade, eh bien non, c’est rapé avec le second gros morceau, « Do and Die », qu’on croirait sorti tout droit des usines de la métallurgie allemande.
Que c’est jouissif  ! Ca te fait bouger la tête encore plus vite.
La partie solo est une fois de plus dantesque, le refrain top et la rythmique te donne l’impression d’être au volant d’une Mercedes Classe G, car c’est bien puissant.
« The Riddle of Steel » aussi est sympa, du bon heavy metal comme on l’aime chez nous, et une fois de plus, un refrain qui fait mouche, certes un peu moins véloce que la précédente mais on reste quand même sur du très lourd.
« God of Iron », autre exemple de la forte influence « Grave Digger » sur le quintet, mais en restant toujours dans le screaming heavy metal pour la voix. Là aussi, une de mes préférées.
C’est le plus épique « Falling From Grace » qui clôture de fort belle manière ce remarquable premier essai, un peu comme les Américains de Wings Of Steel, un EP remarquable qui enchaîne avec un album qui l’est tout autant.

Je vais vous parler brièvement du premier EP « Unleash the Beast » qui remonte à 2020.
Comme sur tous les EP légendaires, nous avons la sympathique intro « Lunam et Sanguis » qui enchaîne direct avec quatre tueries 1000 % heavy metal.
Le pétage de cou commence avec le très bon « Unleash the Beast » bien Priestien dans l’âme, avec du refrain bien dans l’esprit de l’acier anglais, qui me donne envie de me replonger dans l’album de Saxon. S’ensuit « Shadowmaker », un rouleau compresseur qu’aurait pu écrire Grave Digger sur l’album « The Reaper ».
Les deux autres morceaux, « Perpetual Crime » et surtout « Holy Machine » auraient pu aussi figurer sur l’album « Screaming for Vengeance » de qui vous savez.
Un EP qui allait annoncer des débuts prometteurs.

Après cette parenthèse sur l’EP, suite et fin de la chronique de l’album.
Rien à dire sur la pochette qui reste sympa, mais sans plus, et enfin la production est juste parfaite pour le style de musique proposé ici.
Voici donc l’album que je mets sans problème dans mon Top 3 de 2023 avec l’album de Sortilège « Apocalypso » et le premier album de Wings of Steel.
Nous sommes ici en présence d’un futur grand au niveau de la scène internationale qui n’a plus qu’une chose à faire… enfin deux, plus exactement : venir défendre sa musique sur les scènes européennes et donner une suite toute aussi excellente à ce très bon « The Cult of the Wolf ».

Long live Brasil, long live heavy metal !!!!!

Tracklist :

1. Lvpvs Cvltvs (Instrumental) (1:43)
2. Glory or Death (4:13)
3. Kill the Light (4:35)
4. The Cult of the Wolf (6:10)
5. Under the Sky (4:15)
6. Reign in Metal (5:44)
7. Do and Die (4:28)
8. The Riddle of Steel (4:32)
9. God of Iron (4:04)
10. Falling from Grace (6:57)

Tracklist “Unleash the Beast”-EP :
1. Lunam et Sanguis (Instrumental) (1:19)
2. Unleash the Beast (5:03)
3. Shadowmaker (4:32)
4. Perpetual Crime (4:21)
5. Halls of Hell (5:09)
6. Holy Machine (5:17)

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