Line-up sur cet Album
Henny Wolter – Guitares / Claus ‘Oimel’ Larcher – Basse, Chant / Klaus Sperling – Batterie.
Style:
Hard rock’n’rollDate de sortie:
20 octobre 2014Label:
Steamhammer / SPVNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Le voilà !
Enfin le deuxième album de ces allemands énervés après un album éponyme en 2012 qui les aura fait connaître de bien belle façon.
Formé en 2010 autour du guitariste Henny Wolter (Ex-Sinner, ex-Thunderhead…) une fois qu’il a quitté Primal Fear après dix années de bons et loyaux services, du batteur Klaus Sperling (MP, My Darkest Hate, ex-Freedom Call, ex-Primal Fear, ex-Sinner…) et du bassiste / chanteur Claus ‘Oimel’ Larcher (ex-Chinchilla), les revoilà avec ce « Rats and rumours » qui fleure bon le bon vieux rock ‘n’ roll bien énergique aux bons relents de cambouis, de whisky et de motos.
Et dans le genre énervé, Nitrogods fait fort !
Hard rock old school jusqu’au bout des ongles, le trio nous gratifie de treize petites bombes (15 sur l’édition limitée digipack) pour trois quarts d’heure de musique qui défilent à vitesse grand V.
Plus hétérogène que le premier album, « Rats and rumours » explore les tréfonds de genre comme le ska, le rockabilly, passe par des côtés sudistes ou bluesy, mais avec comme dénominateur commun une énergie de tous les instants.
Clairement, cet album est une vraie boîte, les titres tournent tous autour des trois minutes et chaque morceau hume bon l’urgence et l’envie de ne pas s’encombrer inutilement de fioritures.
Un paquet incroyable de titres speed très proche de Motörhead, parfois tellement proche que c’en est bluffant (« Rats and rumours », « Got pride », « Damn right (they call it rock‘n’roll) », « BMW », « Lite bite », Nitrogods » et surtout le final « Whiskey supernova »), parfois punk proche de The Clash (« Irish honey »), plongeant parfois dans le rockabilly (« Automobile »), avec des incursions dans le blues (« Nothing but trouble » ou « Rambling broke ») voire dans un revival seventies que n’auraient pas renié les Creedence Clearwater Revival (« Dirty old man »)
Et de temps en temps, il nous fend d’un titre purement taillé pour la scène, genre de morceau à la plage instrumentale plus travaillée permettant d’improviser sur scène (« Back home ») dans un registre toujours très (hard) rock.
En tournée avec Grave Digger, qui omet cependant la France, Nitrogods va mettre une fois de plus le feu lors de concerts qu’on imagine plein d’énergie, de whisky et de sueur.
Même si Nitrogods se rapproche grandement de Motörhead, il ne s’agit pas que d’une pale resucée mais malgré tout : they are Nitrogods and they play rock’n’roll !!!
Tracklist :
1. Rats & Rumours
2. Got Pride
3. Irish Honey
4. Automobile
5. Damn Right (They Call It Rock’n Roll)
6. Nothing But Trouble
7. Back Home
8. Dirty Old Man
9. Ramblin’ Broke
10. Bmw
11. Lite Bite
12. Nitrogods
13. Whiskey Supernova
14. Black car driving man (live) (bonus)
15. Whiskey wonderland (acoustic) (bonus)
1 Commentaire sur “Nitrogods – Rats and rumours”
Posté: 23rd Mar 2015 vers 16 h 10 min
[…] Nitrogods « Irish honey« , tiré de l’albums « Rats and rumours« , chroniqué ici : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/nitrogods-rats-and-rumours […]
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