Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Ah ça, ma p’tite dame, faut r’connaître que la vie nous joue bien des tours !
Ah oui, comme j’vous l’dis !
On vit au gré des bons et des mauvais jours, au gré des bons et des mauvais tours.
Et la vie, comme qui dirait, continue !
Et quelque part, c’est tant mieux, ma p’tite dame !
Tenez, par exemple, si pas plus tard que la semaine dernière, vous vous viviez une petite désillusion humainement difficile, ben collez-vous un album de NitroVolt entre les deux oreilles !
Ben vous m’croirez si vous voulez, ben on relativise vach’ment, ma p’tite dame, comme j’vous l’dis !
On en vient non seulement à remercier Mausoleum de réussir à nous sortir de nos petits tracas, mais en plus on en est presque à demander en guise de changement-c’est-maintenant que ce Dirty wings soit remboursé par la sécurité sociale (n’oubliez pas votre Carte (Hea)Vi (Me)Tale) !
Parce que là, en à peine plus d’une demi-heure chrono, on se bouffe treize titres pour autant de doses de vitamines.
Et pour le coup, comme elles vous paraîtront loin, les causes de vos petites désillusions, comme j’vous l’dis !
Preuve qu’un album, quand il est si bien foutu, qu’il arrive à faire passer des détails de notre petite vie comme des quantités négligeables…
Et finalement, on se dit que s’il y a bien quelque chose qui ne trahira pas le bon vieux rocker, c’est bien la musique qu’il aime : elle au moins, sans le dire, sera toujours à nos côtés pour un soutien indéfectible et surtout non versatile, comme j’vous l’dis ma p’tite dame !
Donc on ne saura trop conseiller ce troisième album des allemands de NitroVolt qui arrivent en 32 minutes à nous coller une monstrueuse baffe de Rock’N’Roll overspeedée comme savent nous en envoyer des groupes comme NitroGods, Peter Pan Speedrock, Zeke, Speedealer, Motörhead sous amphétamines ou autre Nashville Pussy qui seraient tombés dans un tonneau de boisson énergétique !
Inutile de chercher une quelconque finesse dans leur musique, NitroVolt tabasse tout au long de l’album et n’hésite pas à nous gratifier de soli hyper speed (mais sans oublier la mélodie) inhérents au genre !
Inutile aussi de préciser que les cervicales de chaque auditeur vont souffrir le martyre après une bourrasque pareille, et en live, il y a des chances que les pogos soient incessants !
Entre les clins d’œil à d’autres groupes du genre (les huit secondes de « Zeke saturday« ), les hommages appuyés aux maîtres du genre (le très AC/DCien « Target » proche d’un « Whole lotta Rosie » des familles), le groupe nous distille des titres extrêmement efficaces, overspeedés, avec un chant rageur et éraillé propre au style !
Alors oui, en mars, va falloir se l’acquérir, ce Dirty wings qui, lui, véritablement tient toutes ses promesses et vous convaincra définitivement d’inviter chacun de vos petits emmerdements à se faire gentiment prendre par derrière !
Et avec du sable, s’il vous plait !

Imparable !

Tracklist :

01. NV (3:02)
02. Takes Too Long (2:50)
03. Dirty Wings (3:39)
04. Hold On The Trace (2:07)
05. Killer in Your Back (2:03)
06. Zeke Saturday (0:08)
07. Stuck (1:15)
08. Target (3:29)
09. Backfire (1:46)
10. Lick It Up (2:56)
11. Runnin’ The Race (3:10)
12. The Wolf (2:40)
13. Drugs (2:17)

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