Line-up sur cet Album
- Giancarlo Erra (vocals, guitare, claviers)
- Marco Berni (claviers, vocals)
- Alessandro Luci (basse, claviers)
- Paolo Vigliarolo (guitares)
- Giulio Caneponi (batterie, percussions, vocals)
Style:
Rock progressifDate de sortie:
02 septembre 2016Label:
KscopeNote de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 8.5/10
Le Doom, c’est pour l’hiver ou l’automne, mais il y a un genre qui le remplace très bien en été lorsqu’on ne veut pas sortir la grosse couverture, pour ma part c’est le rock prog qui est le parfait substitut, et qui s’adapte à mon humeur actuelle, d’ailleurs.
Oups, j’ai dit « été » ? C’est quoi l’été, déjà ? Ah, oui, le participe passé du verbe être… Enfin bref, ne parlons pas des sujets qui fâchent quand on est parisien et qu’on porte des pulls en plein mois d’août ! Parlons plutôt d’un nouvel et excellent album chez Kscope, après celui de The Pineapple Thief chroniqué juste avant celui-ci par mes soins. C’est d’ailleurs dans le même style que le groupe italien Nosound opère, comparable à la période prog (« Weather Systems») d’Anathema. Et en parlant de ce dernier, on y retrouve la merveilleuse voix de Vincent Cavanagh. Du soft rock (ou plutôt émo prog et un brin de rock parce que ça n’a pas vraiment la dynamique du rock) aussi doux que mes cheveux, des morceaux sous forme de balades avec un fond ambiant très apaisant et agréable à la Pink Floyd, débordant d’émotions. Le tout dans le mid-tempo avec des montés en intensité aux moments propices, une belle symbiose piano/guitare ainsi qu’une flopée d’autres instruments et sons (violons, violoncelles, trompettes, xylophone). Chaque instrument, y compris la basse évolue dans un plan à part, ce qui les met davantage en valeur, surtout avec une production aérée et aussi soignée que l’est « Scintilla », un véritable régal !
La voix est si aérienne et fondue dans les basses et les mélodies que malheureusement il est difficile d’y distinguer les paroles, surtout quand celles-ci sont écrites dans la langue natale du groupe (« Sogno e incendio »).
On sent qu’il est écrit avec beaucoup d’amour… et sur l’amour d’ailleurs, d’une femme, comme il est facile de deviner lorsqu’on lit des titres comme « Emily » (qui sait, c’est peut-être la fille, au vu de la pochette), « Love is forever » (y’en a qui y croient encore), instrumental joué uniquement au piano (je trouve qu’il y a trop de “fucking” dans sa douce poésie si bien écrite, quel dommage de la gâcher avec un mot pareil…) ou « The perfect Wife » (même pas crédible). Voilà si vous avez une copine qui s’appelle Emily, que vous aimez, que vous voulez épouser, alors cet album est parfait pour la demander en mariage sans prononcer les mots magiques « Emily, veux-tu m’épouser ? ». Si elle ne s’appelle pas Emily, elle croira peut-être que vous la trompez, méfiez-vous !
L’histoire se termine probablement bien à l’écoute de cet hymne joyeux du titre éponyme, très spécial d’ailleurs, qui nous surprend dès la 5ème minute lorsque soudainement apparaissent des trompettes, des rudiments à la batterie, des violoncelles, dans l’esprit d’une marche militaire– mais sans les violoncelles, quoi… On va dire une sorte de marche nuptiale, pour rester dans l’esprit.
Mon top 3 : le chef d’œuvre « Emily » (« The Perfect Wife » étant dans le même style avec un peu plus d’émotions qui viennent, en guise de déclaration j’imagine) avec ses lignes de violon et arpèges et ce magnifique décor ambiant, « Sogno e incendio » et le planant « Little Men ».
Voilà une autre perle rare du prog de chez Kscope, on va finir par en faire un beau collier avec toutes ces perles ! Nosound ne peut vous laisser indifférent de par sa musique complexe et touchante, un véritable travail d’orfèvre !
Peut-être que cet album réussira faire verser quelques larmes aux plus sensibles à cette mélancolie et tristesse qui s’en dégagent.
Tracklist
1. Short Story (2:24)
2. Last Lunch (7:00)
3. Little Man (4:38)
4. In Celebration of Life (5:34)
5. Sogno e Incendio (4:44)
6. Emily (3:19)
7. The Perfect Wife (7:27)
8. Love is Forever (2:51)
9. Evil Smile (4:33)
10. Scintilla (6:27)
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