Line-up sur cet Album
• Jonny Hawkins : Chant
• Mark Vollelunga : Guitare
• Daniel Oliver : Basse
• Ben Anderson : Batterie
Style:
Alternative MetalDate de sortie:
15 Septembre 2017Label:
Eleven Seven Music/Better Noise RecordsNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9.5/10
« Quand on aime, on ne compte pas… » Et pourtant, je les ai comptés, ces dix-huit morceaux !
Je ne vais pas dire non plus que j’ai surkiffé tout l’album de Nothing more, The Stories we tell ourselves, mais j’ai aimé à la quasi-unanimité – et comme j’aime à être d’accord avec moi-même… Alors comment vous décrire ce groupe et sa musique ?… Bah en fait, je ne saurais guère, vu que c’est assez délicat de leur apposer une étiquette tant ça flirte un peu partout. Disons que je vais vous balancer pêle-mêle des références que j’ai ressenties, histoire de vous donner une idée générale : les Beastie Boys, Rage against the Machine, Muse, Placebo, les Who, Coldplay, Prodigy, Staind, Linkin Park, du metalcore, du dubstep, de l’électro, du rap metal… et j’en passe. Difficile de faire cohabiter tout ça, hein ? Et pourtant ils ont réussi !
Ce cinquième album est prenant, tant par le groove général qu’il dégage que – et surtout – grâce à une interprétation vocale dont on ne pourra pas ne pas dire qu’elle n’aurait pas de reliefs – oui, la triple négation, fallait aussi tenter le coup. Jonny Hawkins balance ses tripes quand il chante et ne fait pas les choses à moitié. Rien à voir avec une potentielle référence grindcore ou brutal death, vu qu’on est davantage dans un rock-metal très métissé, mais si quelqu’un y trouve de la platitude, je l’invite à écouter la majorité de ce qui sort actuellement tous domaines confondus et changer son avis assez rapidement, tant la hargne côtoie la tendresse, la violence fricote avec la douceur et la scansion s’interpose à la mélodie.
Le quatuor de San Antonio bénéficie de surcroit d’une production classieuse permettant de faire un tout de cet ensemble disparate sans qu’on ait l’impression d’un patchwork qui tente d’imiter telle ou telle influence. Pourtant, les titres eux-mêmes annoncent cette multiplicité, à base d’antonymes et/ou de complémentarités, avec paroles visant à l’introspection – vous me direz : « Quoi de plus cohérent quand on sait lire le titre de l’album ! #obvious » mais il était bon de le signaler tout de même.
Par conséquent, il est ardu d’être plus explicite sans vous laisser vous faire un avis personnel, le seul reproche que j’aie à faire à ce disque étant que, comme l’éternité, c’est un peu long vers la fin, ceci étant probablement (à mon avis) dû à un mauvais placement de morceaux vers la fin de l’album, ce qui fait perdre le dynamisme et l’énergie embrayée sur les deux premiers tiers.
C’est franchement infernal de devoir chroniquer un album pour lequel je n’ai quasi rien à dire à part : « J’ai aimé, c’est vachement bien, écoutez-le ! » Mais il s’avère parfois nécessaire de faire court quand on veut aller à l’essentiel : éclatez-vous bien en fredonnant ou dodelinant de la tête sur chaque piste.
A écouter quand on n’a rien d’autre à faire, à part se raconter des histoires (et se mentir à soi-même).
Tracklist :
1. Ambition/Destruction (0:17)
2. Do you really want it (3:53)
3. Convict/Divide (0:40)
4. Let ‘em burn (3:55)
5. Ripping me apart (4:04)
6. Don’t stop (4:14)
7. Funny little Creatures (3:27)
8. React/Respond (2:29)
9. The great Divorce (4:39)
10. Still in Love (4:36)
11. Alone/Together (1:30)
12. Go to War (4:05)
13. Just say when (3:41)
14. Accept/Disconnect (1:54)
15. Who we are (3:25)
16. Tunnels (4:11)
17. End/Begin (1:39)
18. Fade in/Fade out (6:04)
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