Line-up sur cet Album
- Carmelo Orlando - Guitare, chant
- Massimiliano Pagliuso - Guitare
Style:
Doom MetalDate de sortie:
01 Avril 2016Label:
Peaceville RecordsNote de la soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 9.5/10
Dans l’ombre d’Opeth, Tool, Katatonia, Alcest, Paradise Lost et compagnie se trouve ce groupe du fin fond de l’Italie qui est tombé dans les oubliettes à cause de cette longue éclipse de 9 années qui nous a privés de leurs merveilles et dont les raisons sont expliquées dans l’interview (http://www.soilchronicles.fr/interviews/novembre). Même si des artistes aussi brillants ne s’oublient jamais !
S’il y a bien une grande et belle surprise cette année, c’est le retour en force de Novembre après nous avoir laissés sur notre faim avec leur avant dernier album The Blue, aussi sublime que le sont tous leurs albums d’ailleurs. Si ce nouveau chef d’œuvre a été programmé pour le premier Avril, ce n’est pas une blague, c’est bel et bien un véritable album, complet, excellent, magnifique, magique… Tous les compliments du dictionnaire ne suffiront pas pour le décrire même si d’autres pourront dire tout et son contraire, je reste fixée sur ce présent avis après plus d’un mois et un grand nombre d’écoute… Ce n’est donc pas l’effet du comeback mais bien un coup de foudre intense !
Tout commence par une belle pochette, intrigante certes, et qui cache un sens profond, celui du droit des animaux Car URSA pour « Union des Républiques Socialistes Animales » n’est rien d’autre que le titre français du livre « Animal Farm » de George Orwell ! De l’art mêlé à une vision politique, à vous de lire entre les lignes, ou lire l’interview pour en savoir plus.
Novembre, c’est avant tout une tornade émotionnelle qui se crée en vous par le pouvoir seul et unique du Doom profond. Un sentiment qui n’engendre pas en vous une dépression, seulement une tristesse apaisante, un état pensif et songeur qui vous plonge dans une autre dimension, celle de la réflexion (je ne sais pas pourquoi mais j’ai le sentiment que Socrate aurait adoré). Lorsque URSA est lancé, tout s’arrête, et la séance d’hypnose commence et la concentration s’intensifie car, après tant d’années, on veut savourer chaque note que nous jouent nos chers italien. Et chaque note est tissée à la perfection. Des morceaux toujours aussi mélodiques, aussi riches et soigneusement ficelés, un véritable travail d’orfèvre à l’image des grands artistes italiens qui ont façonné l’Art !
Dans cette panoplie de pièces parfaites selon mes goûts, à l’image et dans la continuité de leurs précédents chefs-d’œuvre et plutôt dans l’esprit The Blue, voire mieux pour ma part, j’ai un faible particulièrement pour « Agathe » avec des passages joués au saxophone, « Easter » et « Annoluce » pour une raison que mon cerveau ignore mais que le cœur sait (la définition même de l’amour).
Si je donne une note parfaite, ce n’est pas sous l’effet de la surprise, puisque je n’ai cessé de savourer cet album, chaque jour, depuis un mois, et c’est la définition d’un album parfait : celui qui vous donne envie de l’écouter sans s’en lasser !
Novembre continue à faire du Novembre, il est clair que le temps n’a pas avancé pour eux – moi qui croyais qu’ils allaient passer à Avril – mais, voyons, l’automne est bien la saison parfaite pour du Doom, du Doom bien coloré cette fois, loin d’être triste avec des guitares au son clair, ses passages joués à l’acoustique surtout lors des ponts (comme dans « Autralis »). On y retrouve le magnifique chant clair, tendre et cristallin de la tête pensante du groupe : Camelo Orlando, toujours aussi envoutant et apaisant, mais qui, lorsqu’il pique une colère, sort ses méchants growls mixés avec ce chant soyeux dans « The Rose », « Umana ». Une petite surprise que vous ne pouvez pas deviner et qui la petite touche d’Anders Nyström (guitariste de Katatonia) qui a mis son solo dans « Annoluce ».
A chaque morceau son esprit, ses mélodies caractéristiques, ses soli et son petit truc qui marque sa présence en vous et installe en vous beaucoup d’émotion et de mélancolie ! Certains sont si imprévisibles qu’ils peuvent vous surprendre avec des tournures inattendues comme « Agathe ». En même temps, 7 minutes en moyenne le morceau, il y a de quoi faire ! Ce qui fait presque TOUT le charme de cet album, ce sont ces fabuleuses mélodies magiques que façonnent les guitares et un clavier efficace, bien que discret, qui apportent une grande valeur ajoutée là où il faut quand il le faut.
Toute belle chose a une « Fin », et celle-ci est absolument magnifique (et oui, c’est bel et bien l’intitulé du dernier titre de l’opus) !
URSA en trois mots : mélodique, émotionnel et subtil. J’en suis complètement addicte : plus je l’écoute et plus je l’aime, plus je l’écoute et plus je savoure sa beauté parfaite !
Chronique écrite avec beaucoup d’émotions, c’est l’effet URSA !
Tracklist :
1.Australis [07:37]
2.The Rose [05:30]
3.Umana [05:50]
4.Easter [05:03]
5.URSA [05:50]
6.Oceans Of Afternoons [05:46]
7.Annoluce [06:22]
8.Agathae [09:22]
9.Bremen [06:17]
10.Fin [07:18]
Facebook : https://www.facebook.com/Novembre-9166507723/?fref=ts
Site officiel : http://www.novembre.co.uk
1 Commentaire sur “Novembre – URSA”
Posté: 15th Avr 2016 vers 12 h 41 min
[…] en force avec ce nouvel album nommé URSA que je vous laisse découvrir à travers notre chronique (http://www.soilchronicles.fr/chroniques/novembre-ursa) et cet entretien avec la tête pensante de la formation italienne : Carmelo Orlando […]
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