Line-up sur cet Album
- Perkinz : Guitare
- Ulcer : Chant
- Vaginathor : Chant
- Jack : Batterie
- Nelek : Basse
- Guests: Chorzo, Ojciec, Chłosta - Chant
Style:
Death Metal / GrindcoreDate de sortie:
01 mars 2021Label:
Rotten Roll RexNote du SoilChroniqueur (Antirouille) : 8,5/10
Nuclear Vomit est de retour après six ans d’un trop long silence. Nos musiciens aguerris à la scène et venus de tous horizons musicaux dans l’extrême, nous assènent un death grind de toute beauté depuis 2006 et leur première démo Bestial Masturbation. Suivront trois albums et un split avec F.A.M., évoluant également dans le death grindcore et dans lequel joue Nelek, et feu Grindbashers, groupe de brutal grindcore hollandais.
Nos poètes polonais nous reviennent ce premier mars avec Bitches, Drugs and Broken Dreams, signé par Rotten Roll Rex.
C’est donc l’esprit occupé par les putes, ravagé par la drogue et dérangé par tant de rêves brisés, que Nuclear Vomit nous sert sa recette d’un grind death joué dans les règles de l’art et dans celles de leurs copines. Ca avoine sévère, certes, mais nos Polonais se sont semble-t-il assagis. Tu seras toujours autant ému par tant de violence sur le titre d’ouverture « Diarrhoea since » qui envoie du bois par camions entiers, mais tu seras surpris par le groove d’« Alconarcolepsy Burden ». Si le premier envoie sa race par le côté grind de la force, à grands renforts de pig squeal bien infâmes, de riffs grinçants et d’une batterie apocalyptique, le second sera dans la veine death metal avec ses breaks oppressants.
Ojciec rejoindra Ulcer et Vaginathor derrière le micro, et si le duo de Nuclear Vomit fonctionne à la perfection, ce trio n’en est pas moins ulcérant. Growleur ou crieur chez Bottom, Fetor ou encore anciennement chez Ojciec Dyktator, notre guest est loin d’être un bleu dans le domaine de la voix la plus abjecte.
D’autres vocalistes accompagneront ces trois ténors sur le dernier titre « Copkiller », pris à Body Count. Ne t’attends pas à un copié-collé du titre des Américains, nos Polonais se le sont appropriés et joués à leur sauce death grind. Sept titres pour dix-sept minutes, c’est bien, plus et c’était gâcher notre plaisir.
Nuclear Vomit vient titiller notre anus endolori avec leur Bitches, Drugs and Broken Dreams pour nous rappeler à leur bon souvenir. A sentir cette petite odeur charnelle sur le bout de leurs doigts, il est fort à parier qu’il ne faudra pas attendre six ans pour une suite.
Tracklist :
1 Diarrhoea since 1998 (02:29)
2 Alconarcolepsy Burden (02:46)
3 Bukkake Blitzkrieg (feat. Ojciec) (02:00)
4 Analbusstop (02:27)
5 Vagina Made in China (01:13)
6 4 piwa i wagon kurew (02:39)
7 Copkiller (Body Count cover feat. Chorzo, Ojciec, Chłosta and others) (03:30)
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