Line-up sur cet Album
- Massimiliano Pagliuso : Chant, Guitares, Basse, Claviers
- Gianpaolo Caprino : Guitares
- Alessandro Marconcini : Batterie
Style:
Death Metal ProgressifDate de sortie:
29 janvier 2021Label:
Time To Kill RecordsNote du SoilChroniqueur (Coolstoner) : 6,5/10
Que dire de cet ovni métallique ?
Je fus quelque peu déconcerté à l’écoute de The Pattern.
En effet, mon oreille est formatée, malgré elle, à un processus bien établi. Je m’explique : lorsque je dépose une galette de polycarbonate, vulgairement appelée CD dans la platine, j’ai auparavant lu le book, cherché quelques infos essentielles comme le nom de l’artiste, le genre musical, le nom du producteur… et blablabla.
Or ici, si le nom me rappelait très vaguement que je l’ai déjà entendu, il y a très longtemps, le genre musical me laissa encore plus perplexe.
Alors commençons par le début : 1995, l’année de la genèse pour Oceana.
Une première démo est parue, vite épuisée dans le milieu underground. Puis un EP pour se lancer officiellement et hop, en 1997, abracadabra, Massimiliano Pagliuso, l’homme à tout faire du trio romain part rejoindre Novembre et son death metal atmosphérique et infernal.
23 ans ont donc passés et voici qu’Oceana émerge à nouveau pour nous offrir The Pattern.
Et c’est là ou mon cerveau est parti en cacahuète…
A l’écoute de nouveautés, j’ouvre des petits tiroirs dans mon esprit et y déposent les objets musicaux correspondants. Le thrash avec le thrash, le death avec le death… etc.
Ici, ça c’est juste révélé impossible.
Car il ne s’agit pas de fusion des genres, auquel cas je l’aurai mis dans le tiroir adéquat, mais plutôt d’un « fourre-s-y tout ».
On découvre donc des morceaux qui se suivent et ne se ressemblent pas et même à l’intérieur de chaque compo, tout évolue en permanence.
Une intro ou un refrain peuvent se définir comme de la variété et être suivi d’un passage ou d’un solo thrash ou progressif. Il n’y a pas de règle établie.
Pour le chant, c’est la même musique. Çà commence ou ça fini death growlé et ça peut tout a fait repassé en chant clair sans aucune autre forme de procès.
Pour l’humeur des morceaux idem.
On passe de la joie à la mélancolie ou la colère en un claquement de doigt. Juste parce que le compositeur l’a voulu comme ça. Pour reprendre leur communication de promo « On voyage donc entre Edge Of Sanity et Katatonia comme entre Duran Duran et Paradise Lost ou Dream Theater et Metallica ».
Et c’est bien la réalité. Tout ça en se permettant même une reprise de Metallica surprenante (« The Unforgiven »).
Alors même si je suis un peu déboussolé par cet album, le pouvoir de composition des instrumentistes est réel et la qualité de la production de The Pattern est aboutie.
Alors si vous aimez voyager vers d’étranges contrées en ne sachant pas ce que vous allez découvrir sur place, cet album est fait pour vous.
Tracklist :
01 Hiding Lies (5:40)
02 Fall To Silence (4:39)
03 Violet (6:17)
04 Tragicomic Reality (3:29)
05 A Friend (2:33)
06 Carousel (4:02)
07 A Lament (5:23)
08 Spoiled (5:39)
09 Atlantidea Suite Part 1 (14:18)
10 You Don’t Know (6:05)
11 The Unforgiven (reprise Metallica) (4:38)
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