Line-up sur cet Album
- Tentakel P. - Tous instruments
- Xenoyr – Chant
- Guest : Adrienne Cowan – Chant sur 3 / Lindsay Schoolcraft – Chant sur 6 / András Nagy – Chant sur 7 et 8 / Marta J. Braun – Chant sur 9
Style:
Black / Death MetalDate de sortie:
24 février 2023Label:
Season Of MistNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 10/10
En janvier dernier, lorsque le label Season Of Mist nous a envoyé un lien Youyoute avec le titre “Iron age”, c’est aussi excité qu’un acarien au salon de la moquette que j’ai rajouté un clic sur le nombre de vues de cette vidéo.
Presque trois ans jour pour jour après la sortie d’un Solar Spectre en tout point réussi, le duo, toujours composé du chanteur Xenoyr (Ne Obliviscaris, Antiqva) et du multi-instrumentiste Tentakel Parkinson (Todtgelichter, Enmerkar) fondé 2018, nous envoie un deuxième méfait d’une musique qu’ils qualifient toujours eux-mêmes d’Extreme Void Metal.
Comprendre, un Black / Death Metal aux forts relents industriels qu’ils n’hésitent pas à enrichir d’ambiances tantôt mystérieuses, tantôt morbides, mais toujours avec un soin particulier.
Si Solar Spectre était une véritable invitation à un voyage spatial tout autour des planètes de notre système solaire, Omega Infinity enfonce le clou en nous offrant quasiment une heure de musique toujours aussi riche qui nous fera explorer d’autres contrées avec toujours cette fascination pour les voyages cosmiques !
Cette fois-ci, le duo nous emmène dans l’exploration du temps : partant du Big Bang avec la naissance chaotique de l’Univers, le concept de l’album se déplace à travers l’ascension et la chute de la civilisation humaine, tout en zoomant sur le retour à une échelle cosmique pour assister à la fin inévitable de l’univers.
On ne va pas se mentir : The Anticurrent est encore supérieur au premier album… C’est dire !
Le duo a été encore plus loin dans l’exploration de l’univers… de son univers.
Pendant trois ans, ils ont peaufiné leurs compositions, jusqu’à les déshumaniser au maximum, tout en mettant un soin particulier sur les atmosphères, afin de les rendre glaciales au point d’en atteindre le zero absolu !
Et ils nous font la totale : piano dissonant (“The Alpha”) ou inquiétant (“Voices from the End”), alternance de growls et de chant criard, chants féminins assurés par Adrienne Cowan (Seven Spires, Avantasia), Lindsay Schoolcraft (Antiqva, ex-Cradle OF Filth) et Marta J. Braun (Todtgelichter, Vyre) sur certains titres, tempos parfois d’une lourdeur pachydermique (“Iron Age”) ou aux blasts démentiels (“Creation”, “Banish us from Eden”, “To the stars”, “Death rays”), parfois alternant les deux sur le même morceau…
Rien ne nous est épargné, Omega Infinity signe là un nouveau chef-d’œuvre d’un Black / Death Metal Industriel d’une richesse absolue, et quelques écoutes successives ne seront pas de trop pour bien s’imprégner de toutes les subtilités qui font de cet album un tout indissociable.
Et en prime, deux reprises réappropriées de Sear Bliss (“Night Journey”) sur laquelle András Nagy vient poser ses lignes de chant, et d’Emperor (“Ye Entrancemperium”), moins surprenantes que celle de Killing Joke du précédent album mais qui se fondent parfaitement bien à l’ensemble.
Bref, un must !
Tracklist :
1. The Alpha (7:40)
2. Creation (5:11)
3. Iron Age (7:11)
4. Banish Us from Eden (4:42)
5. To the Stars (5:16)
6. Death Rays (6:18)
7. Voices From the End of Time (12:19)
8. Night Journey (reprise Sear Bliss) (3:47)
9. Ye Entrancemperium (reprise Emperor) (5:07)
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Chronique “Solar spectre”
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