Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Quand tu jettes un œil curieux aux CV des protagonistes d’Oncology, tu captes vite que l’on a affaire à des types qui ne vivent que pour le brutal death. L’avantage de cela, c’est que fort de ces nombreuses expériences, les musiciens ont acquis une technique qui fait mouche à chaque instant. Du coup, ce deuxième album pue la réussite à plein nez.

Sitôt la petite introduction horrifique passée, « Omniversal Antigenesis » ne laisse plus un seul moment de répit pour brasser le meilleur des genres extrêmes : le brutal death, une pointe de slam et quelques relents grindcore pour les passages les plus rapides (il faudrait un autre mot d’ailleurs, peut-être parler d’hyper-vitesse, je ne sais pas). De plus, outre le fait que musicalement ça poutre à mort, le chant rauque et caverneux de Geoff Bradley fait des miracles. Grosse maîtrise !

Les Anglais d’Oncology sont certainement noyés dans la vase du vaste bourbier qu’est le brutal death mais, à mon goût, des compositions de ce calibre les mettent pourtant très au-dessus de la médiocre moyenne.

Tracklist :
01 : Expulsion into the Human Psyche
02 : Celestial Ruination
03 : Ravagers of Synaptic Cruelty
04 : Virions in the Exosphere
05 : Liturgies Etched in Blood
06 : Tumultuous Echoes of Punished Humanity
07 : Omniversal Antigenesis
08 : Moscovium
09 : Transdimensional Blood Orgies in Overture

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