Line-up sur cet Album
- Jake Oni : Chant
- Brandon White : Guitare
- Martin Andres : Guitare
- Johnny DeAngelis : Xylosynthétiseur
- Chase Bryant : Basse
- Joe Greulich : Batterie
Style:
Death Prog MetalDate de sortie:
25 novembre 2016Label:
Metal Blade RecordsNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10
Oni soit qui du mal en pense. Le groupe ne peut prétendre à la devise parisienne, étant originaire des Iles Caïman (et implanté dans l’Ontario, au Canada), mais leur debute album, Ironshore, est un bon placement à l’international, assurément.
Si le sextet de Death progressif et technique emprunte son patronyme aux démons japonais, leur musique est diaboliquement carrée, aux riffs aussi acérés et pointus que les griffes de succubes, moins sexy que Lamu, certes, mais tout aussi agressifs.
Et non contents d’aller piocher dans du chelou expérimental – vous connaissiez, vous, le xylosynth ? –, ils se compliquent la vie à mettre du son de synthèse sur des rythmiques bien complexes et tordues, qui ne sont pas sans évoquer les œuvres de Xerath et Protest the Hero.
Mais je dirais néanmoins que chacun peut y trouver son compte dans ce flot de mélange progressif, tant dans un Death électro qui évoque, par ses riffs, ses structures et surtout sa voix claire et growlée du Scar Symmetry que les passages les plus planants qui évoqueront naturellement les premiers Dream Theater, avec des syncopes que ne renierait pas Born of Osiris. Se rattacher aux mélodies des refrains est cependant le meilleur moyen de ne pas se paumer dans cet univers pas encore digne de Junji Ito mais assurément de Satoshi Kon.
Un groupe repéré très rapidement pour son talent : pour preuve, l’intervention de Randy Blythe (Lamb of God) sur le morceau « The only Cure » – vous en connaissez beaucoup des groupes dans lesquels des grands noms du Metal interviennent dès leur premier album ? Et pour le coup, ce featuring n’est clairement pas pour le coup de pub : le groupe EST talentueux.
Il va de soi que si Akuma serait heureux de défoncer n’importe quel rival en streetfight sur le fond sonore de cet album, il n’est pas forcément accessible à tous tant ses structures sont alambiquées et mixtes, ce qui fait qu’on pourrait parfois se perdre au cours de ces 49 minutes de complexité.
Un très bon premier album qui ne devrait pas être honni par les penseurs, de par sa philosophie d’ouverture.
A écouter pendant le Setsubun en faisant la brouette à Toronto.
Tracklist:
1. Barn Burner (4:01)
2. Eternal Recurrence (4:50)
3. The only Cure (5:05)
4. The Science (11:16)
5. Spawn and feed (5:12)
6. Chasing Ecstasy (3:45)
7. Kanvas (4:19)
8. Thrive (5:26)
9. Coast to Coast (5:12)
Facebook: https://www.facebook.com/TheOniBand/
Site officiel: http://www.theoniband.com/
Spotify: https://play.spotify.com/artist/6Rnp9z01jyCXbdynsTOQLB
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCx_eQ0 … ZoGqVvVbcw
Laissez un commentaire