Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8/10

Celui-ci, il vous claque le masque.

Il va sans dire qu’on commençait à être en manque de bonne nouvelle en ce début d’année. Oui, c’est vrai, on a du soleil… Mais bon cela ne fait pas tout… Heureusement, on peut compter sur les Allemands d’Orden Ogan pour nous envoyer une bonne dose de heavy comme eux seuls ont le secret.

Il faut dire que Final Days, le septième album du groupe, a vu sa sortie repoussée plusieurs fois en raison des conditions que chacun subit, et le disque arrive dans les bacs presqu’un an après sa date d’origine… Le bougre s’est fait désirer. Il aura donc fallu attendre quatre ans pour avoir un successeur au très très bon Gunmen (2017) qui avait obtenu les éloges des critiques et permis de groupe de jouer sur une grande tournée avec Rhapsody.

Alors ce Final Days ?

On est bien content de retrouver le groupe dans sa grandeur habituelle. Un heavy metal teinté de power de haute volée. « Let The Fire Rain » et ses chœurs devraient faire hurler un public et ce même s’il doit se contenter de la version streaming en prenant son smartphone pour aller faire ses besoins. Il faut dire qu’avoir des riffs de guitares nous permettant une accroche immédiate, c’est quand même agréable, tout comme les refrains que l’on peut chanter avant même qu’ils soient scandés (« We will never surrender… »).

Un autre gros point positif : la production. A l’heure actuelle (après, ce n’est que l’avis du Celte et vous avez le droit de pas être d’accord, on se trouve une occasion pour en débattre autour d’une bière) beaucoup de groupes sont surproduits et camouflent un manque de percutant musical par des orchestrations à tout va, une production avec un son très fort… Mais à force de compression on perd quand même le naturel… Et mettre des épaulettes ne vous fera pas prendre du muscle…

Il faut juste ce qu’il faut où il faut et Orden Ogan le prouve avec cet album. Que l’on prenne un titre à forte rythmique comme « Black Hole » mais aussi sur le plus calme « Alone In The Dark » où apparaît Ylva Eriksonn : avec ce duo, ce qui fait la puissance du titre, c’est l’interprétation qu’en font les musiciens, et on a pu entendre dernièrement des duos dans le même registre qui sont quand même plus plats.

Orden Ogan nous confirme bien son statut de pointure du heavy metal et enfonce le clou encore plus loin. Un groupe sur lequel on doit compter et qui relance bien ce courant musical.

Tracklist :

1. Heart Of The Android (4:31)
2. In The Dawn Of The A.I. (6:06)
3. Inferno (4:38)
4. Let The Fire Rain (4:33)
5. Interstellar (4:54)
6. Alone In The Dark (4:39)
7. Black Hole (4:31)
8. Absolution For Our Final Days (4:27)
9. Hollow (5:46)
10. It Is Over (6:25)

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