Line-up sur cet Album
- Apocalyptic Destructor - Batterie
- Toku Gerard - Guitares
- Pacto - Guitares
- D.L. Mayhem - Basse, Chant
- Guest : Cristobal Loyola - Claviers sur 6.
Style:
Black/Thrash MetalDate de sortie:
30 septembre 2020Label:
Iron, Blood And Death CorporationNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Je pourrais commencer mes chroniques d’albums de groupes Sud-Américains par un running-gag tant je me plais à répéter que j’ai une vraie tendresse pour les formations issues de cette scène.
Et une fois de plus, le thrash / death metal des Chiliens d’Orion ne dérogeront pas à la règle.
Voilà une nouvelle fois un quatuor qui semble avoir arrêté ses horloges en 1985, à la période bénie des premiers Possessed, Onslaught, Sepultura, Pestilence, Slayer, Sodom, Kreator ou de leurs compatriotes de Pentagram.
Au programme, neuf titres d’une musique absolument passéiste pour laquelle le groupe n’a oublié aucun élément pour nous faire revivre visuellement et auditivement l’époque des racines du genre.
Et très franchement, à l’écoute des 34 minutes que propose ce Mysterivm Cosmographicvm, on rajeunit de 35 ans direct : riffs bien thrash metal, ambiances glauques typiquement death, chant éraillé et grave façon d’un Guido “Sataniac” Wissmann (Desaster) qui aurait rencontré Thomas “Iron Tyrant” Werner (Hellish Crossfire) dans une messe noire !
Bien sur, ça va très vite du début à la fin : niveau rythmique, on est bien entendu dans le speed, parfois intense et d’une précision remarquable.
Ici, rien n’est laissé au hasard : Orion nous balance un monstrueux catalogue de riffs démoniaques, à l’aspect purement evil, avec une violence d’une monstruosité qui confine au sadisme !
Le rare moment de calme permet au groupe de laisser apparaitre furtivement un clavier pour un moment des plus solennels, qui donne au titre un côté occulte plus profond (“Epinomis”).
Pour le reste, c’est un martèlement incessant au moyen d’une batterie percutante, sur laquelle les musiciens s’en donnent à cœur joie à grands moyens d’accélérations brutales et de changements de rythmes nous prenant parfois à contre-pied, et laissant souvent apparaître un solo de guitare bien senti donnant un peu de clarté à ce magma de ténèbres.
Quant au visuel, c’est noir de chez noir : artwork en noir et blanc bien evil, photos du même tonneau, pentacle et démon de rigueur sur le logo, tshirts de Venom ou Pentagram sur les photos session.
Bref, on sait dans quelles eaux on navigue.
Et on adhère dès le premier titre…
Tracklist :
1. On Being and Becoming (4:28)
2. Soul Procession (3:58)
3. The Way of Truth (4:05)
4. The Unreality of Time (2:00)
5. Unreasonaed Perceptions (4:52)
6. Epinomis (3:13)
7. Uttermost Absence (4:31)
8. The Wanderer (3:42)
9. Witchery War (3:47)
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