Line-up sur cet Album
Marc “Red Star” de Brauwer – Chant / Mario “Grizzly” Pauwels – Batterie / Hans “Sphinx” van de Kerckhove (R.I.P.) – Guitares / Rudy “White shark” Vercruysse (R.I.P. 2015) – Guitares / Marnix “Bronco” van de Kauter – Basse.
Style:
Heavy metalDate de sortie:
15 septembre 2023Label:
High Roller RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Nous sommes en 1983 !
En matière de Heavy, Speed ou Power Metal de par le monde, des formations comme Manowar, Omen, Helstar, Savage Grace, Iron Maiden ou Tokyo Blade font déjà sévèrement la loi et des formations en Belgique commencent sérieusement à émerger aux côtés des Acid, Killer ou Crossfire !
C’est le cas d’Ostrogoth qui, s’ils sortent leur premier EP “Full Moon’s eyes” en 1983, ont déjà quelques années derrière eux !
Le groupe des Flandres existe depuis 1976, sous le nom de Trash jusqu’à l’année suivante, puis en tant que Stonehenge pendant trois ans : c’est en 1980 qu’ils prennent le nom définitif d’Ostrogoth !
Une première demo de cinq titres voir le jour en 1981, sobrement intitulée “Demo 1981”, puis une deuxième de deux titres en 1983, elle aussi au nom original de “Demo 1983”.
C’est quelques mois plus tard que vient ce premier EP de quatre nouveaux titres, qui a fait que, d’entrée, le groupe s’est retrouvé parmi les plus prometteuses formations, non seulement dans le “plat pays”, mais aussi un peu partout en Europe, dans un premier temps.
L’histoire raconte que James Hetfield lui-même serait un grand fan de cet EP. Ca donne une idée. D’ailleurs, le groupe était tout fier de montrer une photo du chanteur avec un patch Ostrogoth sur sa veste en jean (si si, en bas !). Clairement, il y a de quoi titiller plus d’une fierté belge : tu m’étonnes que Jules César a dit un jour que de tous les peuples de la Gaule, ce sont les Belges les plus braves.
Faites péter les Westleteren et le waterzooi, ça s’arrose !
Ostrogoth, quant à eux, dans ce temps reculé que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître, commençait à distiller ce Heavy / Power Metal qui allait faire leur succès pendant quatre trop courtes années, de cet EP jusqu’à « Feelings of Fury » (1987) en passant par le divin « Ecstasy and Danger » (1984) – dont le titre éponyme figure en version demo sur les fichiers proposés par le label – et l’impeccable « Too Hot » (1985) avant leur split de 1988.
Parce que faut vous dire, comme l’affirmait le grand Jacques Brel (et sa fille Francisca… (?)), Monsieur que chez ces gens-là, on n’pense pas, Monsieur, on n’pense pas : on riffe !
Et ça riffe sévère : le titre aussi éponyme que d’ouverture vous colle une bonne branlée d’entrée : ah ça, ils nous ont inventé des riffs insensés que nous comprenons et qui ne nous quittent pas !
Même topo avec “Heroes Museum” qui enfonce le clou : cavalcades de riffs au programme avec un chant qui ne nous lâche pas une seconde au service d’un furieux Speed Metal.
Un “Paris by Night” qui se montre plus Heavy, limite Hard Rock, mais toujours emprunt de ce feeling qui reste en tête un bon moment.
Et le sommet de cet EP, un “Rock Fever” des plus furieux qui offre ce que le Speed Metal est capable de produire de mieux.
Tout ça pour un must que Patrick W. Engel nous a déterré une nouvelle fois pour notre plus grand plaisir !
Merci, vraiment !
Le groupe s’est reformé en 2010 et a sorti un EP « Last Tribe Standing » en 2014. Aujourd’hui, seul le batteur Mario Pauwels est du line up originel.
Et si ces rééditions étaient annonciatrices d’un (vrai) retour ? On a le droit d’y penser…
Tracklist :
1. Full Moon’s Eyes (3:47)
2. Heroes’ Museum (3:59)
3. Paris by Night (5:40)
4. Rock Fever (3:14)
5. Ecstasy and danger (1983 demo version) (3:29)
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