Line-up sur cet Album
Vince Koivula - Chant / Juzzy Kangas - Guitares, Choeurs / Johnny Cross - Guitares, Choeurs / Peppi Peltola - Basse, Choeurs / Mark Ruffneck - Batterie.
Style:
Heavy metalDate de sortie:
22 mai 2020Label:
Massacre RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
J’en avais déjà parlé lorsque j’ai chroniqué les deux albums précédents des Finlandais de Oz, j’ai toujours eu une vraie tendresse pour ce groupe et ce depuis qu’ils avaient sorti les fabuleux titres “Search Lights” et “Turn the Cross upside down” respectivement sur les compilations “Scandinavian Metal Attack” volume 1 (1984) et volume 2 (1985) !
C’est seulement ensuite que j’avais écouté les albums “Fire in the Brain” (1983) et “III Warning” (1984) qui n’avaient pas mis longtemps avant de squatter de façon régulière mon Walkman de l’époque. Ah ça, j’en avais démagnétisé des cassettes, à écouter et réécouter ces petites merveilles et certains titres de ces deux albums font encore partie, en 2020, des playlists que je m’écoute lors de mes longues séances d’entraînement dans les salles de sport. Je pense notamment à “Search Lights”, “Fire in the Brain” ou “Third Warning”.
C’est après une longue pause que le groupe est revenu avec “Burning Leather” (avec des versions percutantes de certains titres réenregistrés pour l’occasion) en 2011, puis “Transition State” six ans plus tard. Cette fois-ci, on n’aura pas attendu jusqu’en 2023 pour avoir un nouvel album mais seulement trois années. Si l’album de 2011 m’avait totalement séduit, le suivant m’avait moyennement convaincu, trouvant qu’il manquait une certaine dose de folie dans le rendu final. Ce constat est-il le même pour ce “Forced Commandments” ? Je vais y revenir.
Dans un premier temps, sans vouloir Quantumiser ma chronique, je vais parler de l’artwork : c’est bien simple, il est sublime. Réalisé de main de maître par Carl-André Beckston, qui aura également fait d’autres merveilles comme “Unholy Cross” (Bloodbound), “Relentless Fighter” (Book of Reflections), “Amped” (Seven Witches) ou “From here to Eternity” (Mastermind), on retrouve le logo du groupe en rouge, avec ce crâne typique d’Oz dans le rôle de la grande faucheuse, le tout dans des tons sombres bien contrastés. J’avoue avoir eu le coup de cœur pour ce dessin.
Pour la musique, si le précédent album m’avait laissé une impression en demi-teinte, on va y aller de suite franco : j’adore ce nouvel album. Deuxième album sans changement de line up, “Forced Commandments” nous propose onze titre (dont trois bonus) sur la version digipack pour cinquante-quatre minutes d’un Heavy Metal aussi classique que bien foutu ! Le chanteur y est purement phénoménal, les guitaristes sont de véritables usines à riffs et la section rythmique n’est pas en reste.
Il n’en faudrait pas beaucoup pour que cet album soit mon préféré de la formation dont seul le batteur Mark Ruffneck est un membre d’origine, les autres ayant maximum cinq ans d’ancienneté dans la formation. Malgré tout, mon côté nostalgique reprend le dessus à la réécoute des albums de 1983 et 1984.
Toujours est-il qu’on retrouve Oz dans une forme incroyable : chaque titre est une petite merveille en puissance. Déjà, on sent que le groupe a pris soin de bien peaufiner ses compositions : j’ai beau chercher dans sa discographie, je ne me souviens pas – ou très peu – de titres longs (comprendre : de plus de cinq minutes) ; il y en avait bien un dans les albums précédents mais ça n’allait guère plus loin. Ici, une bonne moitié les dépassent, quand ils ne vont pas jusqu’à sept minutes ! Mais on ne peut pas parler de remplissage, loin de là : Oz fait preuve d’une belle créativité – certes, sur un genre on-ne-peut plus classique – et à aucun moment on ne ressent de l’ennui à l’écoute d’un album qu’on peut s’avaler cul-sec avec grand plaisir !
On y trouve des morceaux nerveux (“Goin’ down”, “Revival”, “Liar”), du bon vieux Heavy bien racé (“Prison of Time”, “Break out”) voire épique aux refrains implacables (“Switchblade Alley”, “Diving into the Darkness” et son accélération impeccable), parfois avec un côté germanique à la Accept (“The Ritual”) ou plus hard rock (“Spiders”, le très Dokken “Kingdom of War”) et même un ballade bien accrocheuse (“Long and lonely Road”).
Bref, Oz ne nous épargne rien, et surtout pas le fait de nous avoir sorti son meilleur album depuis très longtemps. Merci, Messieurs !
Tracklist :
1. Goin’ down (3:29)
2. Prison of Time (4:27)
3. Switchblade Alley (6:55)
4. Revival (4:43)
5. The Ritual (5:11)
6. Spiders (5:07)
7. Long and lonely Road (5:04)
8. Liar (3:03)
9. Diving into the Darkness (bonus) (7:36)
10. Break out (bonus) (4:38)
11. Kingdom of War (bonus) (4:43)
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