Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10 

Bref, j’ai reçu ce matin le nouvel album d’Oz !
Oz, c’est ce groupe Scandinave qui s’est fait remarquer sur les compilations “Scandinavian Metal Attack” vol.I et II en 1984 et 1985.
Oz, c’est ce groupe que les plus nostalgiques ont en mémoire avec des titres comme “Turn the Cross upside down”, “Total Metal”, “Search Lights” ou “Gambler” dans la première moitié des eighties.
Oz, c’est ce groupe qui nous a balance des albums cultes comme “Fire in the Brain” (1983) ou “Third Warning” (1984).
Oz, c’est aussi ce groupe qui nous a balancé des “… Decibel Storm” (1986) et “Roll the Dice” (1991) juste avant de splitter.
Oz, c’est ce groupe qui s’est reformé en 2010 sous l’impulsion de membres originels comme le chanteur Ape de Martini, le bassiste Jape C. Blade et le batteur Mark Ruffneck après avoir recruté deux nouveaux guitaristes.
Oz, c’est ce groupe qui nous a sorti un album pour le moins carton pour fêter dignement son retour en 2011 avec un “Burning Leather” (lien chronique : https://www.soilchronicles.fr/chronique … ng-leather) réussi !
Bref, Oz est de retour six ans plus tard avec ce “Transition State”.

2017 : le batteur Mark Ruffneck, désormais seul et dernier membre originel, se retrouve à recruter quatre nouveaux musiciens Finlandais dont j’avoue ne jamais avoir entendu parler. Toujours est-il que ce “Transition State” (un message dans le titre ?) nous offre un Oz toujours ancré dans ce qu’ils font depuis le début des années 80 mais on a l’impression qu’il n’arrive pas à vraiment décoller. Certes, les titres sont efficaces, ont leur dose de vélocité typique du genre pratiqué mais on ne retrouve pas cette folie qu’on pouvait ressentir à l’écoute de titres comme “Search Lights”, “Third Warning” ou même le plus heavy “Turn the Cross upside down”. Mais n’allons pas en déduire que “Transition State” est un pétard mouillé : l’album s’écoute sans déplaisir. Des “Bone Crusher”, “The Witch”, “Demonized” ou “Sister Red” sont de bons moments bourrés d’énergie là où le reste des titres est plus dans une veine hard rock, toujours bien teinté eighties.

Appeler ce huitième album “Transition State” a surement une signification tant la musique est passé d’un pur Heavy Metal à un Hard n’ Heavy plus racé, avec des guitaristes qui tiennent sacrément la route et un chanteur qui nous fait de sacrées montées dans les aigus.

Les nostalgiques de leur grande époque vont surement froncer le sourcil à la première écoute mais, malgré tout, ce nouvel Oz est de bonne facture, même s’il y a un manqué flagrant de folie auquel on était en droit de s’attendre. A chacun de voir !

Tracklist :

1. Bone Crusher (4’07)
2. Restless (3’48)
3. Heart of a Beast (4’42)
4. Drag you to Hell (4’40)
5. Whore of Babylon (bonus) (5’20)
6. The Witch (4’35)
7. In a Shadow of a Shotgun (3’55)
8. Never close your Eyes (3’30)
9. The Mountain (5’19)
10. Demonized (3’55)
11. We’ll never die (4’28)
12. Midnight Screams (bonus) (3’25)
13. Sister Red (bonus) (5’40)

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