Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Mais quelle santé, mes aïeux !
Même pas deux mois après la sortie de l’EP “Forest of Shub Niggurrath”, on a déjà un nouveau Paganizer entre les oreilles. En même temps, un premier novembre, jour de Toussaint et veille du Jour des Morts, pourquoi ne pas sortir un nouvel album de death metal ?
Et old school, convient-il bien de préciser…
C’est qu’il semblerait que le Père Rogga Johansson cherche de bonnes excuses pour sortir un nouvel album d’un de ses innombrables groupes. Et c’est vrai que, rien que pour 2024, il aura été sur les albums de Catacomb, Furnace, Gauntlet Rule, House By The Cemetary, Massacre, Ribspreader, son projet solo éponyme, … et bien entendu par deux fois avec Paganizer !
Oui, on l’a bien compris : quelle santé !

On ne va pas se mentir mais qu’est-ce qui ressemble plus à un album de Paganizer qu’un autre album de Paganizer et, par extension, qu’est-ce qui ressemble plus à un album de death metal old school à la old-Entombed qu’un autre album de death metal old school à la old-Entombed ?
Devant ce suspense insoutenable, je donne la réponse : RIEN !

Paganizer est l’exemple typique d’une formation de death metal alliant titres courts et rapides, agrémentés avec parcimonie de titres plus heavy et suffocants (“World Scythe”), avec un chant d’outre-tombe très marqué sur fonds d’instruments accordés très bas. Le tout sans oublier de gros passages mélodiques (particulièrement sur “Flesh requiem”), à commencer par les soli.

De tout ça, Paganizer est passé depuis bien longtemps maître en la matière !
Certains peuvent n’y voir qu’un vulgaire copier-coller d’un album à l’autre, d’autres n’y entendront qu’un vibrant hommage à un genre qui n’apporte certes aucune surprise mais qui reste diablement efficace.
C’est que le quatuor s’y entend pour ne privilégier que l’efficacité d’un genre plus vivant et vivace que son nom ne porte à le faire croire. Il le fait au moyen de douze nouveaux titres d’une moyenne de trois minutes – on ne les dépasse qu’un seule fois de tout l’album – avec ce nouveau florilège de titres explosifs au possible. Mentions spéciales à “The Pyroclastic Excursions”, “Viking supremacy” ou “Necromonolithic”) qui raviront les plus difficiles des death metalleux !

Bref, un nouveau catalogue de destruction de la part d’un maître du genre. Un de plus !

Tracklist :

Life of Decay (3:00)
Meat Factory (3:20)
Flesh Requiem (3:38)
Hunger for Meat (2:17)
Viking Supremacy (3:11)
World Scythe (3:46)
Fare Thee Well (Burn in Hell) (3:19)
Necromonolithic (3:32)
The Pyroclastic Excursions (3:20)
Just Another Doomsday (3:22)
Suffer Again (3:39)
Skeletons (4:10)

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