Palace – Rock ‘n’ Roll Radio

Le 29 décembre 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Michael Palace – Absolument tout !
  • Guest : Oscar Bromvall – Guitares sur 6.

Style:

Hard Rock

Date de sortie:

04 décembre 2020

Label:

Frontiers Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Palace la vie en première classe
Palace moins de stress plus de strass
Palace t’as le coeur à marée basse
Prends ton imper et passe
Faire un tour au Palace
Palace toutes les filles t’enlacent, t’embrassent
Hé oui ça c’est Palace

Nous sommes en 1986 !

L’Espagne et le Portugal rentrent dans la CEE, Coluche se tue en moto après avoir fondé les restos du cœur, Daniel Balavoine en hélicoptère après avoir sauvé l’amour, Thierry le Luron perd son combat contre le cancer, Arnold Schwarzenegger épouse Maria Shriver, la navette Challenger explose au dessus du Cap Canaveral, le PSG est champion de France sans les Qataris, Ivan Lendl gagne Roland-Garros, l’Argentine gagne la coupe du Monde avec Diego Maradona, “37,2° le matin” nous permet d’assister aux ébats entre Béatrice Dalle et Jean-Hughes Anglade, “Tenue de soirée” nous propose la même entre Gérard Depardieu et Michel Blanc, Tom Cruise s’envoie en l’air dans “Top gun” pendant que Sophie Marceau descend aux enfers avec Claude Brasseur !
1986 voit aussi les naissances d’Hugo Lloris, Olivier Giroud, Alf, des jumelles Olsen, Lady Gaga, Lulu Gainsbourg ou Usain Bolt…
Musicalement, Rita Mitsouko se ferait bien un plan cul avec Andy, la brune Lio ne compte pas pour des prunes, Stéphanie de Monaco nous colle un ouragan sur la France, Status Quo rentre à l’armée, Prince embrasse à tour de bras, Mylène Farmer se la joue libertine, Partenaire Particulier cherche une partenaire particulière, Désireless bégaie quand elle voyage.
Niveau hard rock, Cinderella fait des chansons de nuit, Ozzy Osbourne sort son ultime péché, Wasp se retrouve dans un cirque électrique, Iron Maiden est perdu quelque part dans le temps, Accept joue à la roulette russe, Judas Priest met le turbo, Bonfire nous interdit de toucher à la lumière, Bon Jovi devient glissant dès lors qu’il est mouillé, David Lee Roth les mange en souriant, Poison regarde les chats, Stryper est en enfer avec le diable (et rejoint Sophie Marceau ?), Alice Cooper mange un boa, Boston entame son troisième stage, Treat découvre les principes du plaisir, Brighton Rock se la joue jeune sauvage et libre, Vengeance a les moyens de nous faire rocker, Bad Company devient glorieux et fortuné, FM est indiscret, Magnum vigilant, Journey passe à la radio et Survivor compte les secondes du compte à rebours final enclenché par Europe.

Pendant ce temps-là, Palace sort son troisième album Rock ‘n’ Roll Radio et…
Hein ? Quoi ? ce nouvel album de Palace sort le 04 décembre 2020 ?
Mince, voilà ce que c’est que de commencer une chronique sans lire la bio.
Parce que, bon, je ne veux pas dire, mais les douze titres, tous calibrés pour passer sur la bande FM, sont aussi actuels que les débuts de la chaîne M6 – qui cherchait à émettre dès…1986 – sur laquelle les clips de Palace seraient bien passés de par leur couleur musicale !

Pour ce troisième album, Michael Palace est passé en mode solo. C’est bien simple, il s’occupe de tout : “Depuis la sortie de Binary Music j’ai passé des centaines d’heures en studio à perfectionner mon art et à devenir un producteur de musique à plein temps : « Rock And Roll Radio » est le premier album rock que j’ai entièrement produit, mixé et masterisé et je suis incroyablement excité que tout le monde entende à quoi cela ressemble”, avoue-t-il !
Et le résultat est bluffant : non seulement ce Rock ‘n’ roll radio est un véritable voyage dans le temps digne d’un tour en DeLorean aux côtés de Marty et Emmett, mais en plus il retranscrit à la perfection cet AOR sur lequel nous sommes nombreux à avoir vibré grâce à des Toto, Journey, Rick Springfiield, Giant, Aldo Nova, Richard Marx, Honeymoon Suite ou Bryan Adams !

Alors oui, tout est calibré pour que chaque titre soit un hit en puissance !
Certain hurleront au kitsch, d’autres au génie mais Palace a le talent pour ne pas passer inaperçu ! Et on imagine sans peine que cet album, fût-il (mais pas futile) sorti il y a 35 ans, aurait eu une place de choix dans les charts !

Refrains à tomber par terre, énergie positive de tous les instants, solos de guitares fabuleux, touches de claviers bien senties, Michael Palace n’a rien laissé au hasard et nous offre un album hommage à une époque pas si révolue que cela !
Souvent je m’interroge sur le pourquoi d’une telle propension de nombreux artistes à revenir systématiquement aux années 80 : n’est-ce pas parce que, vu la situation planétaire actuelle d’une société en fin de cycle, ces années-là représente de tells souvenirs d’une liberté à tous les niveaux qu’on ne peut qu’en être nostalgique, surtout pour ceux qui l’ont vécue !

Bref, un album qui fait un bien fou à écouter, et ce pour toutes ces raisons évoquées plus haut : et l’achat de cet album devrait être remboursé par la Sécurité Sociale… tant qu’elle existe encore…

Palace gomina very nice
Palace du champagne en terrasse
Palace t’as d’la monnaie qui s’casse
Bois un coup au Palace
Tu s’ras bourré aux as
Palace c’est beaucoup mieux que Las Vegas
Hé oui ça c’est Palace
Hé – oui – ça – c’est – Palace

Tracklist :

1. Rock and Roll Radio (3:43)
2. Castaway (3:47)
3. Way Up Here (3:32)
4. Cold Ones (4:24)
5. Eleonora (3:52)
6. Hot Steel (3:32)
7. My Gray Cloud (3:54)
8. Origin of Love (4:21)
9. She’s So Original (5:03)
10. Strictly by the Rules (3:48)
11. When It’s Over (3:45)
12. Fight (3:45)

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Chronique « Master of the universe »

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