Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 8/10

Terminé le cafard, Papa Roach est de retour!!! Et quel retour !!!

Si certains fans se sont fâchés avec Papa Roach après la sortie de The Connection en 2013 (qui était l’intrus dans la discographie), et continuent à ne jurer que par leurs premiers albums de gloire, F.E.A.R les fera certainement se réconcilier avec le groupe.

Il y a quelques mois, on a eu le droit à un avant-goût de ce nouveau plat surprise que nous réserve Papa Roach en 2015… “Face Everything And Rise” crache les gros riffs typés Papa Roach, avec une petite touche de modernité qu’ajoutent les samples, ça s’annonçait déjà bien ! Il y a eu ensuite “Warriors” où on retrouve également la présence de ces samples, qui prennent le dessus sur le reste. Un titre pas mauvais avec des refrains assez entraînants.

“War Over Me” est particulièrement attachant et met en valeur la basse, avec un jeu marqué et un son bien mis en avant. Jacoby dégueule toute son énergie positive pour se reposer sur des passages plus calmes, joués au clavier avec quelques orchestrations.

“Skeleton” fait son entrée avec des riffs entraînants, un jeu de basse qui alterne avec celui de la guitare en suivant les mêmes notes lui confère un charme particulier. Voilà un morceau qui tabasse!

Pour les plus nostalgiques, “Falling Apart” et “Broken As Me” (avec un soupçon de Djent en intro) renvoient au bon vieux temps d’infestation (Infest). “Hope For The Hopeless” marque une petite évolution grâce à ce gros son de guitare, tout en préservant le timbre musical du groupe. Je lui reprocherais tout de même une légère répétitivité.

“Never Have To Say Good Bye”, c’est comme dans la tradition Papa Roach, ce que j’appelle la balade de l’album, le morceau le plus doux et calme du tas. La particularité pour celle-là, contrairement à d’habitude, c’est les quelques notes de claviers en fond. “Devil” se ferait presque traiter de balade, mais il est chanté d’une façon plus offensive, on reconnaît la pêche de notre cher Jacoby et son timbre vocal unique !

“Gravity” (duo avec Maria Brink de In This Moment) est un peu le morceau pop de l’album avec de longs passages râpés à la façon True Nu metal, ça peut surprendre car ce n’est pas dans les traditions du groupe !

La cerise sur le gâteau, un cocktail d’amour, de peur et de haine, dur à avaler mais bon à écouter, “Fear Hate Love” est assez énergétique et en aucun cas ennuyant ! Je lui accorde la place du vainqueur sur le podium de l’album entouré par “Face Everything And Rise” en deuxième position, et la troisième tenue par “Broken As Me” !

Verdict final: F.E.A.R signe un véritable retour aux sources avec une touche d’évolution, tout en restant Papa Roach dans le fond mais avec de plus gros sons. Les valeurs ajoutées de cet album sont la basse très bien mixée qui ne passe pas inaudible (même sans caisson de basse, j’en suis sûre) et la présence de samples et de claviers dans la majorité des morceaux plus travaillés et raffinés que dans The Connection.

Voilà, les cafards n’avaient pas à craindre de se faire écraser, l’album fera des fans heureux !

Tout est à garder… Enfin je jetterais peut-être “Gravity” et “Love Me Till It Hurts” (même si je n’aime pas le gaspillage) ! Maintenant, à vous de faire votre propre tri !

Allez ! On fait la paix avec Papa Roach et on écoute F.E.A.R !

Tracklist:

1. Face Everything and Rise
2. Skeletons
3. Broken As Me
4. Falling Apart
5. Love Me Til It Hurts
6. Never Have to Say Goodbye
7. Gravity
8. War Over Me
9. Devil
10. Warriors

11. Hope For The Hopeless
12. Fear Hate Love

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