Note du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Old school !

Carrément, oui ! Voici comment on peut résumer en deux mots ce groupe suédois de hard rock fortement influencé par Kiss, AC/DC, Aerosmith ou Rose Tattoo avec de belles incursions dans le rock sudiste cher à Blackfoot ou Lynyrd Skynyrd.
Là, on a affaire à un hard / rock ‘n’ roll bien crade, , boogie tout comme il faut, avec son lot d’hymnes à chanter à tue-tête dans sa voiture, sous la douche ou lors des passages live du quintette suédois.
Car en effet, ces gaillards ne viennent pas d’Australie ou des USA mais de Stockholm, ville pourtant plus connue pour son lot de groupes de metal extrême que pour son rock ‘n’ roll.
C’est dans une veine pré-eighties que le groupe se cantonne, à l’époque des « Powerage », « Let there be rock », « Rose tattoo », « Love gun » ou « Draw the line ». Autant dire que nos quarantenaires, cinquantenaires et au-delà vont y aller de leur petite larmichette nostalgique. Quant aux plus jeunes, ils vont s’y retrouver pour eu qu’ils soient également fan de Airbourne et autres groupes du genre.

S’écouter des « Bully killer » proches d’un Status Quo de la grande époque qui aurait forniqué avec AC/DC période Bon Scott va leur occasionner une poussée capillaire et leur faire ressortir la veste à franges et la guitare en carton.
Proches musicalement de The Hellacopters ou Gluecifer avec un côté punkoïde moins prononcé, Paperback Freud est sans doute LA bonne surprise de la rentrée dans le domaine.
En onze titres (plus un bonus sur l’édition vinyle), les cinq rockers nous font remonter le temps de bien belle façon avec un album explosif chargé de TNT où chaque titre est une véritable autoroute vers l’enfer avec un chanteur bien proche d’un certain Steven Tyler.

Troisième album donc pour ce groupe après les très bons « Roller » (2006) et « All in a day’s work » (2009) : si « Hard rock city » est sorti initialement en 2012, c’est fin septembre qu’on va l’avoir en bacs via Longfello Deeds Records et distribué par Replica / Season Of Mist.
L’album commence par un petite intro sonore et un « Hard rock city » qui donne d’entrée le ton : boogie à la Status Quo, chant à la Aerosmith, refrain typiquement rock ‘n’ roll, ça dépote d’entrée et, suivi par le très AC/DCien « Shakin’ » (lien du clip en fin de chronique) qui est à lui tout seul, comme son nom l’indique, une invitation à secouer la tête, on sent qu’on va passer un excellent moment.
Et en effet, chaque titre est un hit en puissance, une incitation explicite à taper du pied et on se délectera à l’écoute de titres touts en puissance comme « Soul eaters » ou « Bully killer » et leurs refrains entêtants, le plus nerveux « The boy is bleeding out », le fabuleux « Too drunk to tell » proche d’un « Nice boys » de Rose Tattoo, « Writings on the wall », l’excellent et bluesy « This ain’t no discotheque », les plus calmes « The street » ou la ballade « The wild ones » pour donner encore plus de couleur à cet album qui finit en beauté sur un énorme « Rock ‘n’ roll star » qui va à coup sur tout déboîter en concert et mettre tout le monde d’accord.

Belle surprise que ce « Hard rock city », aussi riche que varié, par un groupe à ne pas louper.
Ouack ‘n’ ouollllllll !!!!

Tracklist :

1. Hard Rock City
2. Shakin’
3. Soul Eaters
4. The Boy Is Bleeding Out
5. Writings on the Wall
6. This Ain’t No Discotheque
7. Too Drunk to Tell
8. The Street
9. The Wild Ones
10. Bully Killer
11. Rock And Roll Star
12. Song for the wicked (vinyl only)

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Clip « Shakin' » : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=C9sIbnUSkt0