Note de la SoilChroniqueuse : (Helen C.) : 9 / 10

Raaaaaaaaaaaaaaaah Paradise Lost, le nouvel album, enfiiin! Non je ne me calmerai pas! Un album de ce groupe c’est trop bon et trop jouissif pour que je fasse l’impasse dessus, alors ne vous attendez pas à ce que je rédige cette chronique dans un état calme!

Est-il vraiment nécessaire de présenter Paradise Lost, formation « fondatrice » du genre qu’on va à présent appeler Metal Gothique (sic), qui officie depuis vingt ans sur cette scène, en ne s’essoufflant jamais, en se renouvelant toujours, sans toute fois nous servir du réchauffé à chaque galette…? Je vous l’demande!

On dira rapidement que In Requiem est le onzième album du groupe, qui débuta sa carrière avec Lost Paradise en 1990. Mais assez de salamalecs, il est temps à présent de passer à une analyse plus profonde de l’opus, qui sort demain.

Alors que cette galette a atterri dans ma chaîne, je suis entrée en transe… L’intro aux sonorités assez arabisantes de Never for the Damned est jubilatoire, il ne faut pas plus de dix secondes pour que je devienne accro. Comme en plus elle est suivie immédiatement d’une mélodie puissante et lourde, je ne peux qu’aimer! Aaaah, la voix si particulière de Nick Holmes… Tout un mythe! Ca y est, je suis envoûtée. Cette voix caverneuse à souhait qui se mélange à la musique et qui sait se faire oppressante. Que du bonheur!

Une forte envie de chroniquer chaque chanson s’empare de moi, tellement il y aurait de choses à dire… Je résiste (pour le moment).

Avec une durée moyenne de quatre minutes par chanson, Paradise Lost a ici le loisir de nous montrer son talent, mélangeant les sonorités désormais mythique de Gothique, incorporant parfois de petites touches de Heavy, Doom, Rock, assez perceptibles. Le Heavy se reconnaît sur certains petits passages de Never for the Damned, ou encore Prelude to Descent par exemple. Le reste des influences est plus ténu, néanmoins présent.

Tiens, on retrouve régulièrement des chœurs, mais cela est-il étonnant de la part du combo? Ces chœurs qui prennent toute leur ampleur sur Requiem, à l’atmosphère lourde, pesante, avec pourtant un rythme assez soutenu et une batterie qui tape fort, comme d’habitude!

La présence de claviers apporte toute sa particularité à Paradise Lost, qui sait les incorporer à merveille au reste des instruments. Alors qu’on pourrait en faire un élément trop mis en avant, ou au contraire, trop oublié au profit du reste, les claviers sont ici pile à leur place, ni trop « symphoniques » (voir le Metal à tendance sympho), ni trop « je-suis-là-pour-faire-joli-et-gothique ».

En ce qui concerne le reste des instruments il n’y aura pas grand-chose à dire, après vingt ans de carrière il serait bizarre de se retrouver face à des musiciens moyens. Les voilà donc au sommet de leur art, maîtrisant à la perfection leur instrument, mais qui en douterait?

La « Paradise Lost touch » est bien là, aucun doute possible et c’est avec délectation que je laisse tourner en boucle In Requiem, œuvre magistrale du groupe, parachevée par le très beau Your Own Reality. Titre mélancolique, tendance Doom, chœurs masculins, c’est une chape de plomb qui me tombe dessus et m’enfonce au plus profond de l’obscurité. Mais c’est tellement bon que j’en redemande!

Un régal pour les oreilles, un bijou, une perle et j’en passe, les mots ne suffisent pas à qualifier cette galette qui vous prend aux tripes.

Comme dirait l’ami Nick Holmes dans Your Own Reality : « It’s in your heart, it’s in my soul / It’s in my heart, it’s in your soul ». En gros, Paradise Lost ça vous prend au corps pour ne plus vous lâcher. Je ne peux qu’acquiescer.

Que faites-vous à cogiter sur mes mots? Courez vous le procurer!!!

Tracklist :

1. Never for the Damned (5:02)
2. Ash & Debris (4:16)
3. The Enemy (3:39)
4. Praise Lamented Shade (4:02)
5. Requiem (4:25)
6. Unreachable (3:38)
7. Prelude to Descent (4:11)
8. Fallen Children (3:38)
9. Beneath Black Skies (4:12)
10. Sedative God (3:59)
11. Your Own Reality (4:02)

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