Line-up sur cet Album
Charly Steinhauer - Chant/Guitare Olly Keller - Basse Kai Pasemann - Guitare/Choeurs Roland Jahoda - Batterie
Style:
Thrash metalDate de sortie:
16 octobre 2009Label:
AFM Records5 albums entre 1987 et 2009, on n’est pas loin du syndrome de l’Axlrosite aigüe. Voyez-vous-même : « Product of imagination » en 1987, « Heresy » en 1989, « Collision curse » en 2000 ; l’excellent « Electrify » en 2008 et déjà le petit nouveau « Riot squad ». Ils nous prennent presque de court sur ce coup là, nos amis Teutons. On passera sur les incessants changements de line-up qui ont jalonné la carrière du groupe, de quoi faire pâlir d’envie les scénaristes de « Plus belle la vie » : une chose est sûre, cet album est le 2e avec les quatre mêmes musiciens… là non plus, ils ne nous avaient pas habitués à ça.
C’est sûrement ce qui fait que ce « Riot squad » est l’album qui tient le plus la route de tous les cinq. Au menu, du thrash, du thrash et… du thrash, dans la veine old school, à la Paradox. Si on veut des surprises, ce n’est pas chez eux qu’il faut les chercher. « Riot squad » un très bon album du genre, mais sûrement pas le meilleur album de thrash parce que très linéaire.
L’album démarre en wheeling et nous sert d’entrée trois titres à fond les ballons sans vraiment de grandes variations d’un morceau à l’autre. Il faudra attendre le quatrième titre « Rise in rank » pour avoir quelques passages groovy dans les riffs, ou le sixième (« Nothingness ») pour avoir un morceau mélodique, avant de remettre la sauce jusqu’à la fin en commençant par le très speed et très court « No place to survive ». Sur certains titres, on leur reprocherait presque de vouloir en faire trop comme sur le très Metallicaïen « Dream hero ». Les influences du groupes restent, d’un album à l’autre, bien prononcées : c’est du côté de Metallica et de Slayer qu’il faut les chercher, avec ce côté rigoureux typiquement thrash germanique. Charly Steinhauer, visiblement remis de son hernie abdominale pour laquelle il s’était fait opérer en octobre 2008 (pour qui un bandage spécial avait été crée afin qu’il puisse terminer la tournée un mois plus tôt), chante comme un damné et place ses riffs bien incisifs sur chacun des titres.
« Riot squad » se veut un très bon album de thrash particulièrement classique, bien foutu, avec la dose de hargne et de furie que le genre impose, mais, hormis sur le mélodique « Nothingness », ne prend pas de risques pour sortir des sentiers battus du genre. Mais dans l’absolu, est-ce que c’est vraiment ce qu’on leur demande ?
Metalfreak
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