Line-up sur cet Album
Andreas Babuschkin - Vocals / Wolfgang Tewes - Guitars, Backing Vocals / Jan Bertram - Guitars, Backing Vocals / Jan Bünning - Bass, Backing Vocals / Christian Gripp - Drums.
Style:
Power / Speed metalDate de sortie:
19 octobre 2012Label:
Napalm RecordsNote du Soilchroniqueur (Celtikwar): 8,5/10
Accrochez vous à votre slip car avec Paragon, la locomotive est en marche, et si vous êtes sur son chemin, ne comptez pas sur eux pour freiner.
L’Allemagne, le pays du Heavy Metal, des bonnes blondes et des superbes fest’, est la mère de bien nombreuses formations légendaires. Paragon pour exemple est un groupe de Heavy Metal existant depuis quatorze ans et qui n’est jamais sorti du droit chemin montré par Running Wild, Accept et Gamma Ray.
Retraçons ensemble la discographie de la formation qui débute en 1994 avec « World Of Sin« , un bon premier jet mais sur lequel la formation n’arrive pas encore à se débarrasser de ses influences peut être un peu trop présentes. En 1998 c’est l’arrivée de « The Final Command » et là, Paragon à trouvé sa voix, son chemin à suivre et il le fera à pleine balle sans regarder derrière lui. Suivent alors rapidement « Chalice Of Steel » (1999) et « Steelbound » (2000) avec sur ce dernier de véritables perles de Heavy Metal, l’éponyme bien entendu , mais aussi « Reign Of Fear » et « ThunderStorm« . La côte de popularité du groupe explose vraiment en Allemagne avec en 2002 « Law Of The Blade » sur lequel rien n’est à jeter, si vous ne l’avez encore procurez vous le sans plus attendre, comme pour « The Dark Legacy » qui vous fera taper du pied et hurler avec force sur les titres que sont « Breaking Glass« , « The Legacy« , « Eye Of The Storm » ou encore « Into The Black » pour ne pas tous les citer.
Arrive alors « Revenge » en 2005 sur lequel Paragon rend hommage à Manowar avec la reprise « The Gods Made Heavy Metal » mais avec aussi des chansons largement inspirées par les Kings. Léger changement de route en 2007 avec « Forgotten Prophecies » qui est plus Thrash que ces prédécesseurs avec d’ailleurs un clin d’œil à Overkill. Paragon retourne alors aux sources avec « ScreenSlave« , publié en 2008, sur lequel ils mettent à jours quelques défauts de la société de l’époque, mais qui sont encore plus d’actualité maintenant, jetez un œil sur la pochette. De nombreux changements de line up ne permettent pas à la formation d’obtenir le succès qui lui est du, il faut dire qu’elle a vu passer cinq bassistes, huit guitaristes avant que le duo Wolfgang Tewes et Jan Bertram ne trouve sa place, deux changements de batteur aussi, seul reste le chanteur, l’imperturbable Andreas Babuschkin.
C’est donc plein de vigueur et de sang frais que Paragon s’attaque à « Force of Destuction« . Les amateurs de la formation ne seront pas perturbés car avec ce nouvel opus la groupe reprends une recette qui avait bien marché et on se retrouve avec un album dans la même veine que « The Dark Legacy » ou « Law Of The Blade » qui ont fait le succès de Paragon, et c’est tant mieux. Quel bonheur d’entendre la voix rugueuse de Andreas qui lorsqu’elle monte dans les aigus devient aussi incisive que celle d’un certain Udo. Il faut dire que les titres les plus speed comme « Iron Will« , « Gods Of Thunder » ou encore « Bullet Storm » auraient pu appartenir à la discographie de ce dernier, un rythme très soutenu et bien appuyé, des riffs de guitares tranchants comme des lames de rasoir, des bons gros refrains dignes d’êtres des hymnes hurlés par une foule imbibée, tous les ingrédients sont là. Il faut dire qu’un « Secrecy« , « Tornado » ou « Rising From The Black » feraient des ravages sur les scènes du Keep It True ou Wacken car les fans de True Heavy Metal trouveraient leur bonheur.
Pourquoi ne pas s’attarder plus sur le détail de ces titres ? C’est parce qu’il sont taillés dans le même bloc, l’alliage métallique est le même. On pourrait peut être isoler « Demon’s Lair« , le court moment de douceur de l’album, une pause pour se détendre, avec les douces mélodies de guitares ( dans la veine « Nothing Else Matters« ) et le chant qui se veut le plus harmonieux et mélodique possible, avec bien entendu une montée en puissance histoire de finir en beauté. On peut aussi parler de « Blood & Iron » qui se fondrait parfaitement dans la masse si elle n’existait aussi en Bonus sur une version différente avec la présence de Kai Hansen pour rajouter en puissance lors des refrains et donner une force supplémentaire aux couplets, un titre qui avoisine du coup les huit minutes, mais cela bien sur pour rallonger notre bonheur.
Vous connaissiez déjà Paragon, donc vous avez déjà l’album chez vous et il a tourné de nombreuses fois. Mais si vous venez de découvrir le groupe, courrez chez votre disquaire car vous risquez de prendre une claque assez forte pour que vous ne puissiez plus vous relever avant un bon moment.
1. Last Day on Earth
2. Iron Will
3. Tornado
4. Gods of Thunder
5. Bulletstorm
6. Blood and Iron
7. Blades of Hell
8. Dynasty
9. Rising from the Black
10. Demon’s Lair
11. Secrecy
12. Son Of A Bitch (Bonus Track) (Accept Cover)
13. Blood & Iron (Bonus Track) (Vocals Andreas Babuschkin & Kai Hansen) (Remix)
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