Un album, deux avis !!!

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Ca fait déjà cinq ans que je vantais les mérites de cette formation Turque lors de la sortie de leur premier méfait “Towards the ultimate extinction” et cette petite bombe dévastatrice avait fait d’énormes dégâts tant elle s’est avérée être à très haut pouvoir destructeur.

Cinq ans après vient ce deuxième album et autant le dire de suite, le désormais quintette d’Istanbul n’a pas calmé son propos, loin de là.
Pour le coup, il joue la continuité de sa première ogive, mais avec plus de tout : plus de noirceur, plus de speed, plus d’accélérations à vous coller au fond du siège, plus de haine.
Cinq titres, oscillant entre sept minutes et huit minutes et demie, et ça passe à vitesse fulgurante.
C’est bien simple, ça part de partout : tout est fait pour que l’auditeur reste sous pression pendant 37 minutes. Autant dire que si on n’est pas avertis par le genre, c’est la crise de nerfs assurée.
En prime, cette petite réverb’ sur le chant qui intensifie le côté sombre de l’ensemble… tout y est pour faire le plus de dommages collatéraux possible.

Persecutory alterne les tempos pour mieux nous décoller les tympans à l’accélération qui suit : et dire qu’elles sont implacables n’est pas exagéré.
C’était déjà le cas sur “Towards the ultimate extinction”, mais là c’est encore plus flagrant : Persecutory nous assène un album de concentré de haine pure qui mélange aussi bien thrash, death et black metal et l’enrobe avec un rien de war metal pour mieux nous le faire pénétrer au fond de nos tripes.

Cinq titres intenses et malsains qui font mouche : le poutrerie de ce printemps !

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10

Qui pour cinq longues compositions de black death metal turc mais qui aurait très bien pu venir de Singapour, remember Impitey sans les penchants thrash ?
Déjà, il y a moi. Godz ov War Productions a été drôlement bien inspiré d’aller chiper Persecutory de suite après la sortie de son premier EP « Perversion Feeds Our Force » (2016) car l’album suivant (« Towards the Ultimate Extinction« ) avait bien marqué les esprits ainsi que les rétines avec sa divine pochette et le constat du talent se fera également pour ce « Summoning the Lawless Legions« .

Bon, c’est vrai que l’illustration est sensiblement la même que la précédente mais elle est tellement efficace que je pardonne aisément ce point de détail de l’histoire. En revanche, musicalement, c’est du gros calibre. Parce que non contents d’écrire des morceaux de bravoure de plus de sept minutes, les musiciens savent construire des progressions logiques, des pics de violence, de purs passages épiques, la subtile technique de chaque instrumentiste permettant des variations fines, des enchaînements fluides.

Avec Persecutory, le black death a encore de beaux jours devant lui, la Turquie peut être fière !

Tracklist :

1. As the Serpents Ascend (7:15)
2. Thou Abyssic Fire in Rebellion (7:27)
3. Adorned in Primeval Seas (7:07)
4. Circle of the Spirit Devourers (8:23)
5. The Blazing Spheres (7:40)

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Chronique “Towards the untimate extinction”