Line-up sur cet Album
Guitare : Matt Johnsen Chant : Tim Aymar Basse : Kris Kerns Batterie : Kris Black Guests : Solo guitares sur Dark New Life : Mark Reale & Mike Flyntz (RIOT) Guitare sur No remains : Jim Dofka
Style:
Heavy prog metalDate de sortie:
2008Label:
Cruz del sur music3eme album pour Pharaoh qui vient de fêter ses 10 ans tout récemment. Le genre de groupe encore trop peu connu au niveau international, malgré une production de qualité et une maîtrise dans le style hard rock heavy avec une pointe de progressif. Be gone s’annonce comme l’album de la maturité qui devrait leur faire tomber les quelques barrières restantes à une reconnaissance plus importante, notamment de la part du public.
Speak to me démarre fort avec un son impeccable et un jeu à deux guitares bien en place. On part ensuite dans un gros riff bien heavy, mais pas trop quand même. Ce morceau sonne plus heavy prog que heavy tout court.
Pas le temps de se reposer, Dark New Life s’impatiente derrière. La on est clairement dans un bon gros morceau hard rock en mode majeur. Tiens tiens, la ressemblance avec Bruce et ses amis est frappante…
Plus épique dans son intro, plus énergique par la suite, on pourrait tomber dans le classique avec No Remains, mais heureusement, ils nous épargnent une structure trop simple, défaut (ou qualité !) qu’on retrouve souvent dans le heavy, où le risque est que les morceaux s’enchaînent et se ressemblent.
L’intro de Red Honor met plus en avant le bon travail du guitariste Matt Johnsen, qui se tape les parties rythmiques et les solos, pas facile. Le chanteur se lâche un peu plus sur celle ci, et nous amène un côté 80’s qui sonne bien. Il y a même par moment un clin d’œil à Stars Wars, les fans reconnaîtrons !
Buried at sea sonne des son intro comme une sorte d’hymne. C’est le morceau le plus long de l’album. On appréciera la partie calme du début qui repose un chouilla nos oreilles. Morceau sympa, pas franchement original mais assez complexe dans ses enchaînements, ce qui nous permet de ne pas trop s’ennuyer.
Heavy speed, oh yeah ! Rats and Rope part vite, très vite, c’est bien ça réveille ! Ca sonne comme du déjà entendu, mais le son est vraiment bon, donc c’est dur de leur faire des reproches. La petite interlude au milieu rendrait mieux si elle était un peu plus longue.
Guitare electro acoustique, mélodie tristounette,… rien qu’au titre, on n’a plus aucun doute sur la ferveur des ces messieurs : Cover your eyes and pray. Bon bah fermons les yeux alors, et prions pour que ce morceau apporte quelque chose de plus à l’album. C’est le genre de compo qui doit très bien passer en live, chez soi c’est un peu dur de ressentir des émotions.
Telepath sonne un peu plus dark et un peu plus prog, ce qui n’est pas déplaisant. Techniquement, ce ne sont pas des dieux, mais ils tiennent vraiment bien la route. On appréciera donc les petites transitions avec une batterie à contre temps.
La conclusion arrive avec Be Gone, le titre éponyme de l’album. Un peu plus d’arrangements pour cette compo qui du coup sonne moins classique. C’est LE morceau de l’album, avec Cover your eyes and pray peut être. On est dans un mid tempo avec un riff saturé récurant mais pas écœurant. Et par miracle, le bassiste a même sa petite heure de gloire !
Avec cet album, Pharaoh enfonce un peu plus le clou en étalant clairement son savoir-faire sans tomber dans la facilité des groupes clones. En effet, il est difficile de mettre de côté les nombreux petits sons, riffs, qui font qu’on est loin du groupe de hard rock classique. C’est peut être ça qui pourrait leur permettre d’être plus visible sur la scène mondiale. Ca mérite un 7/10, car on aimerait qu’ils appuient encore plus sur ces originalités, que 47 minutes c’est un peu court, et que l’album est un peu heterogene dans l’écoute, mais je vais leur mettre 8, pour les encourager !
Son
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