Line-up sur cet Album
- Eric Lafont – Batterie
- Josselin Jobard – Chant
- Phil Manca – Guitares
- Guests : Chris Danetz – Basse / Philippe Maheux-Guay – Batterie sur 1 et 8
Style:
Hard ‘n’ HeavyDate de sortie:
09 juin 2023Label:
Tremolo Éditions ProductionNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 8/10
Un réel plaisir que de découvrir ce » Layers Of Pain » du groupe français Phil Manca.
Il faut dire que le multi instrumentiste Philippe Manca, alias Phil Manca, est un monsieur qui compte dans le paysage Metal français.
Il a joué un temps chez Sortilège, a participé à Era, mais également à la comédie musicale « Jack Et Le Haricot Magique », et ce n’est qu’une partie de son pédigrée.
Faisant suite à « Dancing Spirits », qui remonte à 2021, cette nouvelle galette vaut son pesant de décibels via un mélange de Heavy Rock, de Hard Rock, le tout emballé dans un manteau un peu vintage remis au goût du jour, avec un tissu mélodique et FM de bon aloi.
En fait, pour moi, cet album est un catalogue de titres qui voyagent allégrement entre les 70’ et les 80′, avec en sus des finesses qui font toute la différence.
Alors, parfois spécialiste des influences « un peu exagérées », juste histoire de vous transmettre mon ressenti, voilà ce que j’en pense.
Prenez « High And Short » : l’intro est un peu « sudiste », et son riff est Rock Bluesy, avec un travail des voix façon FM ou Heavy Prog.
À l’écoute de « Life In My Hand », je ne sais pas pourquoi, mais j’ai pensé à Van Halen, alors que le titre d’ouverture « The Race Is On » a la classe d’un Queensÿche, composition bien martelée avec un solo de guitare bien ficelé.
Chœurs à la Aerosmith sur « Night Stalker », morceau qui parle du sérial killer qui adorait écouter « Night Prowler » d’AC/DC.
Faut dire que le fil rouge de cette galette parle des facettes les plus sombres de l’humanité et en ce moment, il y a de quoi faire !
Revenons à la musique. Le riff de « Angels Don’t Cry » aurait bien plu à Deep Purple, alors que « S.M.I.L.E. » a en lui une coloration musicale Hard Bluesy à la Guns ‘n’ Roses.
Quant à « Flat Brains », il est lent et hypnotique.
Après, je le répète, les influences susnommées ne vous sautent pas aux oreilles ; c’est plutôt à considérer comme de petites touches de ci ou de là.
En tous les cas, le résultat est puissant, racé et cet album se boit comme un cocktail aux multiples saveurs.
Franchement, du bon boulot.
Tracklist :
1. The Race is On (4:11)
2. Angels don’t Cry (West Memphis 3) (5:14)
3. Flat Brains (4:20)
4. Layers of Pain (4:55)
5. Love in Vein (3:38)
6. Night Stalker (3:50)
7. S.M.I.L.E. (4:06)
8. High and Short ! (3:57)
9. Life in my Hand (4:51)
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