Line-up sur cet Album


Phil Campbell - Guitares / Todd Campbell - Guitares / Dane Campbell - Batterie / Tyla Campbell - Basse / Neil Starr -Chant.

Style:

Hard rock

Date de sortie:

18 novembre 2016

Label:

Motörhead Music

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Initialement nommée Phil Campbell’s All Starr Band, la formation de l’ancien guitariste des défunts Motörhead repart avec ce nouveau nom Phil Campbell and The Bastard Sons, toujours avec ses trois fils et le chanteur Neil Starr.
C’est chez Motörhead Music que le groupe nous sort un premier EP en guise d’apéritif, produit par Todd Campbell dans les studios du groupe (le Stompbox Studio au Pays de Galles) et mixé par Cameron Webb, qui était le producteur de Motörhead.

Cinq titres au programme, 18 minutes d’une belle combinaison hard rock classique avec un soupçon de heavy metal, le tout donnant un cocktail pur jus bourré de vitamines et de testostérone. Phil Campbell ne renie ni ses racines rock n’ roll, ni davantage les 32 années passées dans Motörhead qu’il a rejoint après la sortie d’« Another perfect Day » en remplacement du Thin Lizzy Brian Robertson.
Ça se remarque d’entrée, dès les premières notes de « Big Mouth », que le gaillard nous sert des riffs dont il a le secret : sorte de hard n’ heavy à croiser entre les Foo Fighters et bien entendu le trio du regretté Lemmy ! La section rythmique n’est pas en reste et la batterie s’en donne à cœur joie !
« Spiders », plus calme mais beaucoup plus lourd, se veut être une pure petite pépite bien sentie de heavy metal que ne renierait pas un Black Sabbath dans sa version la plus rock.
Le solo est bourré de feeling vibrant.

Les trois premiers morceaux sont tous des hits en puissance. Ce n’est pas « Take Aim » qui le contredira : chœurs bien sentis, solo aux petits oignons, refrain une nouvelle fois imparable.
Ce titre pourrait être le meilleur de l’EP si le morceau suivant, le rapide « No turning back » ne nous offrait pas une pure bombe aux riffs Motörheadiens qui sent bon l’hommage ultime au père Lemmy. Une fois passé le riff introductif, on aurait presque pu penser que Ian Fraser allait pousser une dernière gueulante dont il a le secret mais il s’agit bien de Neil Starr qui, sans changer son timbre, sait se montrer au diapason.

En guise de final, une ballade acoustique (« Life in Space »), teintée de folk rock, toute en émotion, où le timbre du chanteur est clairement mis en valeur.

Titres facilement mémorisables, refrains à chanter sous la douche, énergie communicative, le tout est particulièrement accessible et on regrette de n’avoir que cinq morceaux à se mettre sous la dent : Phil Campbell and The Bastards Sons nous offre un apéritif addictif qui nous fait d’avance trépigner pour connaître la suite au plus vite.

Parce que là, ça promet !

Tracklist :

01/ Big Mouth (3’01)
02/ Spiders (3’46)
03/ Take Aim (4’03)
04/ No turning back (4’09)
05/ Life in Space (3’11)

Site officiel : http://www.philcampbell.net/
Twitter : https://twitter.com/MotorheadPhil
Facebook : https://www.facebook.com/PhilCampbellATBS/
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC04_GpoOqu4SI_jv2ewFddg

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