Note du SoilChroniqueur (Metal Script) : 7/10

Disons le directement, ce 12ème opus de la formation allemande n’a, au premier abord, rien d’extraordinaire. Cela dit, il vaut tout de même le détour car, en effet, écouter cet album, c’est un peu comme faire un voyage temporel à destination de cette fabuleuse décennie que furent les années 80.

Alors certes, les titres « No more Fear » et « Path of Destiny » rappellent pour l’un Unisonic et évoquent pour l’autre un savant mélange des récents Accept et Edguy ; mais n’oublions pas d’où viennent ces groupes ainsi que leurs inspirations premières. Revenons aux titres typés 80’s et commençons par « Unite and divide », « Bloodsucker » et « Whistleblower », trois bon titres assez groovy aux influences à la Winger, parsemés d’une ambiance à la Gotthard pour les deux derniers (et même une touche de W.E.T – un des groupes de J.S. Soto – pour le troisième).
On trouve, piste 7, une ballade (comme c’est original pour un groupe de Hard !), « Vagrant of the Night », toutefois agréable et remarquablement menée par une ligne de chant puissante qui porte le titre jusqu’à un crescendo final quelque peu semblable au « Forevermore » de Whitesnake (sur l’album éponyme, une des plus belles ballade que je connaisse) ; un titre très réussi.
Le morceau qui clôt l’album, et qui le clôt plutôt bien, « The other Man », est tout aussi intéressant de part ses harmonies moins habituelles et de ses cotés Whitsnake, Blue Murder et Glenn Huges.
Pour ouvrir Headstrong (oui j’aime prendre l’entrée après le dessert, ne me jugez pas), les allemands nous proposent deux titres dans une fibre ‘‘Dokkenienne’’ , « We bow to none » et « Walls come down », avec pour le premier un refrain au penchant power, ce qui casse un peu l’énergie du reste du morceau.

Il reste un titre que je n’ai pas encore évoqué, mais qui a beaucoup plus captivé mon attention que le reste de l’album dès la première écoute, qui selon moi en est le meilleur et de loin ! « Man of Sorrow » m’a littéralement transporté, sa puissance sur le refrain et sa similarité avec « Lay it on the Line » du trio canadien Triumph y étant surement pour quelque chose, car oui, j’adore Triumph ! (l’album « Allied Forces » surtout).

Pour conclure, Headstrong est un album qui s’écoute facilement, bien dans la lignée de son prédécesseur, Ceremonial, peut-être même un peu meilleur dans l’ensemble (et je dis bien dans l’ensemble car l’introduction de ce dernier, « Land of Confusion » est une véritable petite pépite). Pink Cream 69 avec ce douzième album a aussi légèrement retrouvé de son énergie des débuts, même si on est bien loin de l’album qui avait fait connaître Andi Deris au grand public.

Tracklist :

1. We bow to none
2. Walls come down
3. Unite and divide
4. No more Fear
5. Man of Sorrow
6. Path of Destiny
7. Vagrant of the Night
8. Bloodsucker
9. Whistleblower
10. The other Man

Site officiel : http://pinkcream69.de
Myspace : https://myspace.com/pc69official
Facebook : https://www.facebook.com/PinkCream69Official/
Youtube : https://www.youtube.com/playlist?list=PL1k4D8QfUBtWGdl1bSECkTRLo2rRunkmT