Line-up sur cet Album
Derek Sherinian : Claviers Virgil Donati : Batterie Brett Garsed : Guitares Jimmy Johnson : Basses Allan Holdsworth : Guitares Rufus Philpot : Basses
Style:
Progressif instrumentalDate de sortie:
2007Label:
InsideOutMusicCa faisait un moment qu’on l’attendait celui la : des l’été 2005, une news apparue sur le site officiel du groupe annonçait qu’un 4eme album était en préparation, avec déjà quelques morceaux écrits, qui ont sûrement bien évolués depuis 2 ans. Pourquoi tout ce temps ? Pleins de raisons, déjà un album dans ce genre ça ne se crée pas en 5min, plus les divers et nombreux projets solos à droite à gauche, bref depuis MoonBabies ils ont bien été occupés nos chers extraterrestres (ah j’en connais un qui va être jaloux). Pour ce 4eme album (3eme en studio), notre duo de choc (je devrais dire trio c’est vrai, depuis que Rufus PhilpotAllan Holdsworth (qui a commencé le projet) et Brett Garsed (qui a terminé le projet) à la guitare, et pour épauler la base rythmique Jimmy Johnson à la basse (déjà invité sur le précédent album). les a rejoint en tant que bassiste en 2004) s’est entouré comme d’habitude de sérieux garçons comme
5 ans de pause les ont ils rouillés ? Visiblement non, à en juger par la compo qui ouvre l’album, Alien Hip-Hop, la plus longue avec 7’11 de démonstrations rythmiques et mélodiques. Intro sombre et presque cinématographique, et c’est parti pour un long moment de contre temps, de structures PlanetXiennes qui au départ ne veulent rien dire mais qui au fur et à mesure se fondent dans la masse
Intro classique au piano pour Desert Girl avec des sonorités étranges en fond. Ca commence à s’exciter au bout d’une minute avec des enchaînements à fond la caisse, et des interludes, où l’on reconnaît à peine le son caractéristique d’Allan Holdsworth planant sur un petit riff heavy bien tranchant.. Ce morceau est sans doute l’un des plus planant et des plus intrigants du skeud.
Matrix Gate plonge l’auditeur dans un monde parallèle où tout se mélange et tout s’accorde. On croirait même entendre de l’orgamon. Encore une intro à la Derek avec un piano agité et submergé par maintes et maintes sonorités. Des passages assez jazzy (merci qui ?) qui parsèment le morceau qui s’éloigne du métal prog pur et dur. Pourtant l’instru phare ici c’est bien le synthé. Une fin qui coule… Et on enchaîne sur The Thinking Stone, avec pour changer la batterie toute seule en intro. Morceau un peu moins déluré en apparence, en apparence seulement car on est encore bien loin du 4/4 traditionnel pour subir un enchaînement de riffs à différents tempos, avec un son légèrement orientalisé par moment, notamment dans un très beau duo guitare-batterie où les musiciens s’en donnent à cœur joie. La fin est courte mais très joyeuse.
Un bon son métal, une ambiance pas vraiment rassurante, voici ce qui caractérise Space Foam. Ca sonne comme du déjà entendu, mais un déjà entendu plutôt sympathique. C’est le morceau à soli de l’album, avec une grosse base rythmique, qui met à son avantage la basse. Morceau qui se répète un petit peu, en comparaison avec les autres. Poland serait elle la suite ? on a la vague impression d’entendre la même progression. Pour les non connaisseurs, cela risque de sonner comme une continuité, et donc peut être devenir lassant à la longue. Les guitares restent en retrait, sauf pour quelques balades funky jazzy en solitaire. Un joli passage termine le morceau, et oui, enfin un solo de basse ! Très harmonieux, miam on en voudrait plus !
La septième compo n’est pas forcement une merveille du monde, mais elle reste bien dans la tradition du combo. Un début assez classique, puis sur une nappe de synthé s’alternent riffs de batterie-basse et soli de claviers sur un rythme assez décousus. C’est dans une ambiance étrangement sombre que se termine Snuff.
Kingdom of Dreams : rien qu’au nom, on s’attend à trouver quelque chose qui rassemble l’esprit de Planet X, sans pour autant faire de la redite par rapport à ce qui a déjà été fait. Ca commence doucement, puis ça s’alourdit, en partie grâce aux riffs de guitare bien heavy accompagnés d’un synthé tout aussi dark. On peut aisément ressentir diverses émotions dans ce qu’ils nous transmettent : joie, tristesse, colère, peur, bien être…
« The Last But Not Least ». Quantum Factor vient clore le sujet. Bon pour les cinq ans d’absence, on comprend mieux. Quantum Factor va peut être réconcilier les fâchés de l’instrumental, tant il est riche en riff facilement repérables dans le prog chanté. Le morceau est clairement scindé en plusieurs parties, où chaque instrument fait valoir ses droits. Alors on peut imaginer qu’il s’agirait d’une seconde partie….ou d’une première ? (laissez la fin de Quantum Factor s’enchaîner avec Alien Hip Hop, vous comprendrez, enfin ce n‘est qu’un avis personnel !).
C’est difficile de dire du mal d’un album de Planet X, surtout quand ça fait cinq ans. Bon les fans adoreront, chacun trouvant son compte tant cet album est riche en mélodie, rythmiques tordues, soli à tout va, ambiance tantôt sombre, tantôt joyeuse, tantôt métal, tantôt jazzy…oui le côté jazzy ressort beaucoup dans cet album d’ailleurs, et si on se tournait vers les guest ? Quantum au final ne surprend pas vraiment, quand on connaît les compères, on sait à quoi s’attendre. Les surprises viendront plus dans l’interprétation que chaque auditeur pourra faire de tels ou tels passages, de tels ou tels riffs, de tels ou tels enchaînements. Si vous n’etes pas encore lassés par le Prog’ instrumental, alors vous serez content de retrouver vos chers musiciens schizophrènes. Sinon, mieux vaut passer à autre chose.
Laissez un commentaire