Line-up sur cet Album
• Sonny Sandoval : Chant
• Marcos Curiel : Guitare
• Traa Daniels : Basse
• Wuv bernardo : Batterie
Guests :
- Jordan Miller : Claviers, Backing vocals
- Jason Bell : Backing vocals
- Josh Collins : Programmation
- Tommy H. Miller : Backing vocals
Style:
Laundry Alternative MetalDate de sortie:
16 Novembre 2018Label:
Mascot RecordsNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7/10
Prélavage :
Je tiens à préciser avant de débuter cette chronique que je découvre le groupe (on va dire que ce n’est pas franchement ma marque de lessive) et que c’est le chef – le sieur Metalfreak pour ne pas le citer – qui m’a refilé le bébé avec l’eau du bain et, à défaut de laver du linge sale en public, on va dire qu’il s’est débarrassé d’un déjà gros bébé nommé P.o.D. (étendre en « Payable on Death »), qui a bien grossi depuis 1992 au fil de huit albums, ce neuvième s’intitulant Circles.
[NdMfk : Oui, enfin, quelque part, de lui avoir « imposé » cet album pour lequel il en pince – à linge…]
Lavage :
Un morceau de Hip-hop Rap Metal à la Cypress Hill ? P.o.D. ! Une trace de Reggae/Raga Metal ? P.o.D. ! Du vomi de Rihanna Metal ? P.o.D. ! Des restes de (Red hot) Chili (Pepper) incrustés ? P.o.D. ! Quelques ombres de Pop Metal christianisant ? Ayez le réflexe P.o.D. ! Mélanger torchons et serviettes, de même avec les couleurs – et les gouts – avec le Blanc (quoi de plus logique pour un groupe étiqueté « Metal alternatif chrétien » davantage que « laver à 30° »), le quatuor californien semble s’y entendre et à chaque piste, P.o.D. va aux antipodes de ce qu’on pourrait attendre au niveau de l’unité musicale d’un album.
Rincage :
Jésus lave-t-il plus blanc que blanc, mieux que Skip liquide ? Va savoir s’il enlève tout, même les tâches de suaire… Toujours est-il que chaque morceau indépendamment n’est pas inintéressant, à l’instar d’un album de Shaka Ponk sans la cohérence sonore et la logique de non-fourre-tout, mais que l’album dans sa totalité ne saura laisser une trace indélébile, même en usant de lingettes Décolor’ stop (oh, écarte la !) ou de poudre (blanche, tant qu’à faire). Et vous-mêmes devez déjà être bien rincés de ces calembours référencés « campagne promotionnelle jumelée » – et c’est pas fini !
Essorage :
Je n’ose imaginer le pauvre ingé son, lessivé, qui va devoir balancer le groupe sur scène tant il va pleurer des larmes de sang avec tous ces paramètres stylistiques. Heureusement : une tâche de sang sur le T-shirt ? Vanish, et les tâches s’évanouissent !
Séchage :
A vouloir passer notre amour à la machine, ce qui me fait bouillir, et ceci sans Génie, c’est l’impression de m’être fait immaculer par mon boss en acceptant de plancher sur cet album. Mais comme je lui avais dit que ça se paierait – moins cher que deux barils d’une lessive ordinaire mais plus qu’un baril d’Ariel –, je le mets donc au défi de passer le prochain Hellfest sans laver ses sous-vêtements à la main (avec Mir express) pendant trois jours ! (Ah aaaah, ça rigole moins, là, hein !) Je m’étais fixé pour tâche de tenir cette chronique de début de cycle à fin de cycle ; c’est fait et en cinq étapes comme celles du… Non, linceul raison d’être méchant serait un juste retour de choses et ce serait moins mérité qu’un coup de planche à laver dans la tronche qui remettrait bien des idées en place.
Aïe, P.o.D. ! Dieu vous a peut-être donné la foi mais ne vous a pas encore appris qu’on ne mélange pas tout (pas d’amalgames) et qu’on trie dans le bac à linge AVANT de faire tourner.
A écouter pendant un cycle court.
Tracklist :
1. Rockin’ with the Best (3:38)
2. Always Southern California (4:20)
3. Circles (3:48)
4. Panic Attack (3:13)
5. On the Radio (4:03)
6. Fly away (5:08)
7. Listening for the Silence (4:03)
8. Dreaming (4:44)
9. Domino (4:36)
10. Soundboy Killa (3:49)
11. Home (5:40)
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