Line-up sur cet Album
Mr Strangler : Chant, programmations, Synthés / The One : Synthés, Guitares / The Priest : Basse / Zinzin Stiopa - Guitares.
Style:
Gothic Rock / IndustrielDate de sortie:
27 mars 2020Label:
Les disques Rubicon / Echozone / Soulfood MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Jusque là, je n’ai jamais, mais alors jamais, été fan des albums de remixes d’un enregistrement antérieur, à fortiori quand j’avais adoré lesdits albums. “Remanufacture” (Fear Factory, au cas où…) en 1997 m’avait somptueusement pris la tête après un “Demanufacture” référentiel, “Rio Grande dub ya” (Ministry) frôlait l’épouvantail sonore après un “Rio Grande Blood” de folie (je vais même éviter de parler de “The last Dubber” qui a frôlé la perte de temps en ce qui me concerne… encore une fois, je parle en fonction de mes goûts à moi)… et “Further down the Spiral” (Nine Inch Nails), album de remixes de “The downward Spiral”, ne m’avait pas emballé non plus. Et ce ne sont que des exemples parmi bon nombre.
C’est aussi la raison pour laquelle j’avais bêtement fait l’impasse de “The Ogre inside – remixed”, ayant particulièrement adoré l’album, la peur d’une nouvelle déception m’avait quelque peu envahi.
Comme quoi on peut parfois être con ! Allez comprendre pourquoi, j’ai eu moins d’hésitation pour cet album-là… Peut-être parce que, accidentellement, je me suis retrouvé à écouter avec d’autres chroniqueurs de ma team, quelques titres qu’on avait reçus dans le Gmail via l’excellent label Echozone.
L’oreille distraite qui te fait dire “Tiens, mais j’ai déjà entendu ça, et je sais que j’adore” et qui te fait passer l’écoute à quelque chose de beaucoup plus attentive. Bordel, mais oui : Porn et son fabuleux “Choose your last Words” qui ouvre “The darkest of human Desires”, dernier album en date sorti en février 2019, qu’on entend par deux fois, remixé par Entropy Zero, puis par Aura Shred. Et ce sont pas moins de douze morceaux qui se voient passer à la moulinette des remix, principalement par Aura Shred (trois fois), Entropy Zero (deux), Ruinizer, Heartlay, Frangrance, Hante (un chacun) et surtout le pendant schizophrénique de Porn, An erotic End of Times (trois aussi).
Et bien que remixés, reliftés ou désarticulés, les versions ne cassent en rien l’ambiance sensuelle et désespérée des versions originales ! Si un titre peut s’avérer plus ennuyeux que l’original (désolé mais le “Here for Love” par Aura Shred, je n’y arrive pas), les autres ne souffrent pas de la comparaison avec les versions initiales pour peu qu’on adhère à ces sonorités électroniques, parfois limite trance pour certaines (“Eternally in me” par Aura Shred). Et j’avoue avoir une particulière affection pour les versions d’An erotic End of Times : là où “All for Love” par Aura Shred a tendance à me faire hérisser les poils tel un chat devant un concombre, celle d’AEEOT est juste fabuleuse.
Pour le reste, on se tait, et on savoure en écoutant religieusement !
Tracklist :
1. Choose your last Words (Entropy Zero Remix) (4:22)
2. Evil six Evil (Hante. Remix) (4:22)
3. Here for Love (An Erotic End Of Times Remix) (5:07)
4. The Last of a Million (Entropy Zero Remix) (3:41)
5. Choose your last Words (Aura Shred Remix) (4:07)
6. My rotten Realm (An Erotic End Of Times Remix) (4:03)
7. The Radiance of all that shines (Fragrance Remix) (4:11)
8. Here for Love (Aura Shred Remix) (4:15)
9. Eternally in me (Aura Shred Remix) (4:41)
10. Abstinent Killer (Ruinizer Remix) (5:51)
11. The Last of a Million (Heartlay Remix) (3:58)
12. Tonight forever bound (An Erotic End Of Times Remix) (5:18)
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