Line-up sur cet Album
- Sodomic - Chant, Guitares, Basse
- Tormentor – Basse
- T. Splatter – Batterie
- Bloodhunter – Guitares
Style:
Black MetalDate de sortie:
30 septembre 2022Label:
Debemur Morti ProductionsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
“Behold ! I am the lord Satan
The grand master of Hell
I have come to bare witness
To the information of those who disbelieve
Succumb or feel my wrath as I release
This Power From Hell !” (Onslaught, “Damnation”, 1985)
Il faut bien le reconnaitre : quand j’ai découvert le groupe Brésilien Power From Hell à la sortie de leur cinquième album “Devil’s whorehouse” en 2015, c’est avant tout parce qu’il portait le nom de cet album culte d’Onslaught sorti 30 années auparavant.
Et de suite, c’est le black / thrash metal bien old school qu’il était délivré qui était particulièrement séduisant pour le nostalgique de cette époque tant il ramenait vers les premiers Venom, Bathory, Sodom ou Bulldozer.
Depuis, la formation nous envoie régulièrement de nouveaux EP ou albums comme le très bon EP “Blood ‘n’ spikes” et sa reprise bien sentie de Judas Priest et l’impeccable “Profound evil presence” qui commençait tout doucement à se démarquer du thrash metal de sa musique pour s’orienter vers un pur black metal qui nous ramène à la période Scandinave du début des nineties.
Pour ce nouvel album, l’évolution en ce sens continue : le thrash metal qu’on pouvait trouver dans cette somme de noirceur continue d’être distillé mais au compte-goutte !
Désormais, on parle d’un black metal des plus sombres et des plus malsains.
Power From Hell nous fait rentrer dans un magma de ténèbres particulièrement opaque dans lesquels aucune clarté ne peut pénétrer ! Ici, tout n’est qu’obscurité, désolation, souffrance et désespoir…
Les titres sont souvent rapides mais se permettent des variations dans un mid tempo des plus assassins, lugubres au possible, renforcée par cette réverb’ dans le chant qui accentue le côté malfaisant que l’auditeur peut ressentir !
Située quelque part entre Bathory première époque et Immortal des derniers albums, la musique du désormais quatuor de São Paulo se montre d’un vice et d’un sadisme (quelque part la marque de fabrique du groupe si on se réfère aux thématiques régulières dans sa carrière) spécialement calculé pour faire le plus de dégâts possible et nous faire rentrer dans nos derniers retranchements.
Des titres comme “Eve’s Holy Vulva” ou “Adversary of creation” en sont de parfaits exemples.
Aussi malsain que jouissif !
Tracklist :
1. Forsaken by the Father (Intro) (1:10)
2. Silence (3:20)
3. The Serpent’s Earthly Throne (5:24)
4. Shadows Devouring Light (4:58)
5. Primordial Impurity (5:50)
6. Mother of Abominations (5:17)
7. Wings of Perdition (5:48)
8. Eve’s Holy Vulva (4:24)
9. Adversary of Creation (4:44)
10. Summoning the Abjection (6:33)
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Chronique “Devil’s whorehouse”
Chronique “Blood ‘n’ spikes”
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