Power From Hell – Devil’s Whorehouse

Le 27 janvier 2016 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Sodomic - Chant, Guitares / Tormentor - Basse / Cave - Batterie.

Style:

Black / Thrash Metal

Date de sortie:

11 décembre 2015

Label:

Hells Headbangers Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Je ne sais pas ce qu’il se passe en Amérique du Sud en général et au Brésil en particulier mais il doit y avoir un endroit où l’espace-temps s’est arrêté définitivement en 1985.
Prenez Sao Paulo par exemple
Alors là, c’est juste magninfique pour quelqu’un qui a été bercé avec les sons des premiers Venom, Bathory, du tout premier Onslaught, du Sodom de « Obsessed by cruelty », Possessed, Bulldozer
Formé autour du dénommé Aron ‘Sodomic’ Romero, également membre du groupe de brutal death Anarkhon, qui aura eu de sacrés soucis pour se trouver un line up stable, Power From Hell (dont le nom est directement tiré du premier album d’Onslaught du temps où ils jouaient encore un obscur death metal mâtiné de punk) en est déjà, avec ce « Devil’s whorehouse », à son cinquième album après « The true metal » (2004), « Sadismo » (2007), « Spellbondage » (2009) et « Lust and violence » (2011).
Un split, deux EP et une compilation entre temps et voici ce nouveau petit brûlot.

Autant se le dire de suite, Power From Hell continue là où s’était arrêté le précédent album et perpétue ce son et cette attitude qui faisaient la grande joie de tous ceux qui ont encore des frissons rien qu’à l’évocation d’albums comme « Black metal », « Power from Hell » (of course), « The return…. », « Obsessed by cruelty », « In the sign of evil », « The day of wrath », « Apocalyptic raids », « To mega therion » et aussi les premiers de GBH ou Motörhead, le tout avec une approche de sa musique que ne renierait pas le Midnight américain responsable de « Satanic royalty » et « No mercy for mayhem ».
Ca donne une idée de la question.
Rajoutons à ça un son cru digne de ces productions et vous aurez le cocktail.
Un chant proche du Tom Angelripper de 1984/1986, des guitares qui rappellent Mantas des trois premiers Venom, des refrains qui sont de véritables hommages à leurs influences (comme celui de « Old metal » fait penser à celui de « Onslaught (Power from Hell ») ).
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Sodomic montre aussi ostentatoirement ses influences : ainsi, sur « The true metal », on a droit à une reprise de « Mean machine » (Motörhead) ; sur « Sadismo », les lyrics de « Black metal Gods » sont parlants (« Venom – the creator of the curse / Hellhammer – Showing the whole force / Bathory – Creator of the black arts / The three toghether form the Black Metal Gods ») ; « Spellbondage » clôt l’album avec un certain « In memory of Bathory » avec un medley de titres comprenant « Bestial lust », « The return », « Sacrifice », « A fine day to die » ou « Witchcraft ») ; « Lust and violence » voit celle de « Slut » de GBH
Ici, une autre reprise d’un obscur groupe de speed / black metal brésilien (Velho) est proposée et se fond parfaitement dans l’album.

En onze titre pour à peine 34 minutes de thrash / black metal passéiste au possible, Power From Hell nous fait (re)découvrir les joies du chant sous reverb’, du port de la veste à patches, des sons totalement occultes et crus au possible et de la composition facilement mémorisable après une écoute.
Il n’y a rien, mais alors rien du tout de révolutionnaire mais ces compositions ont le mérite d’être accrocheuses et feront indéniablemet apparaître quelques petites larmichettes nostalgiques à ceux qui ont vécu l’avènement du black / thrash metal des mid eighties.
« Devil’s whorehouse » propose son lot de petites pépites, que ce soit lors de mid tempo assassins (« Old metal », le très heavy Venomien « 666 ways to blasphemy », ou de titres speed (« Revelations of the flesh », « Howling at the blood moon », « Torture garden » ou « Mais um ano esfria ») ou d’hommage appuyé au Bathory de « Enter the eternal fire » (« Black forest »), Power From Hell arrive régulièrement à nous faire secouer la tête et taper du pied…

Et en guise de final, un surprenant ‘blues’ ( ?) à la sauce black metal avec un « Long road to Hell » qui ne se démarque pas tant que ça du reste de l’album mais qui s’avère exceptionnel quand on connaît le groupe…

En cinq albums, les brésiliens de Power From Hell ne sont reconnus que par les fans les plus underground du genre… Ce serait dommage de ne pas laisser sa chance à ce groupe au sein de nos frontières, ils le méritent !

Tracklist :

1. Old Metal (3:21)
2. Revelations of the Flesh (2:16)
3. Howling at the Blood Moon (1:51)
4. Armageddon (3:10)
5. Nightcrawler (2:07)
6. Torture Garden (3:41)
7. 666 Ways to Blasphemy (3:38)
8. Black Forest (4:48)
9. The Evil and the Lust Never Sleeps (3:51)
10. Mais um Ano Esfria (reprise Velho) (2:31)
11. Long Road to Hell (3:46)

 

BandCamp : http://powerfromhell.bandcamp.com/
Myspace : http://myspace.com/dayoflust
Facebook : http://www.facebook.com/pages/POWER-FROM-HELL/118053128270317
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCZ7km_h4UlAjP3XkKryBtZA

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