Line-up sur cet Album
- Andrew McDermott : Chant
- Ilker Ersin : Basse
- Achim Keller : Batterie
- Barish Kepic : Guitare
- Nils Neumann : Claviers
Style:
Power MetalDate de sortie:
Octobre 2010Label:
SPVNote du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 6/10
Le Power metal comme son nom l’indique se veut synonyme de puissance. On doit normalement à son écoute avoir un regain d’énergie, se sentir plus fort. Le style reprenant les bases du heavy metal, en y ajoutant des touches de speed ou thrash rajoutant par dessus une pointe de mélodie et de symphonique pour avoir un rendu plus épique. Normalement du coup les refrains doivent nous rester en tête longtemps et les compositions nous faire taper du pied.
Powerworld est une formation récente, crée en 2005 par deux anciens membres de Freedom Call : Nils Neumann aux claviers et Ilker Ersin à la basse, emmenant dans leur valise Barish Kepic le guitariste de Evidence One. Pour gonfler les rangs le batteur d‘At Vance: Jürgen Lucas et le chanteur Steffen Brunner se joignent à eux pour le premier album éponyme « Powerworld ». Celui ci reçut un avis assez mitigé par la presse , surtout convainquant pour les fans du genre.
Petits mouvements au sein du groupe pour l’enregistrement de leur deuxième album « Human Parasite », Andrew McDermott ancien chanteur de Threshold rejoint la formation, tout comme Achim Keller qui prends la place derrière les fûts.
Les douze titres de l’album passent de façon assez simple, on ne ressent aucune coupure, ils se suivent et s’enchaînent de manière naturelle, presque trop fluide. On a l’impression de n’avoir qu’un seul morceau, pas de temps marquant sur l’album, bien que certaines pistes sortent du lot, elles ne font que pointer timidement la tête hors de l’eau au lieu de brandir haut et fort l’étendard du Power metal.
Le commencement de chacune des compositions est pourtant annonciateur de bonnes choses, car soit très accrocheur avec un gros riff bien lourd » Caught In Your Web » , un clavier énigmatique « Evil In Me » ou alors un roulement de tambour « Clansed By Fire » qui ouvre même l’album. On attend alors la suite, le souci est que souvent les titres sombrent ensuite dans la platitude et le chant, au lieu de renforcer ce sentiment de puissance, couvre le tout et rend l’album mou par moment. » East Comes To West » possède même des riffs puissants, sa partie musicale tient vraiment la route, le souci étant que Andrew McDermott arrive avec son timbre de voix monotone à nous endormir, que se soit pour les refrains, break, ou couplets le chant ne change pas, à aucun moment il ne monte en puissance, peut être lit-il ses paroles simplement.
L’album n’est pas vraiment mauvais, on est plutôt déçus, les trente premières secondes de chaque titres nous font tendre l’oreille, mais ensuite rien d’exceptionnel. On ne ressent pas de regain d’énergie , et on ne ressort pas non plus de l’écoute de « Human Parasite » avec une pêche d’enfer. Cela aurait pu être le cas, dommage. Vu le niveau des musiciens et se qu’ils ont réussi à nous offrir avant dans leurs groupes respectifs ont est en droit d’en attendre plus.
Rien de désagréable à l’écoute, mais rien de transcendant non plus, hormis les titres « Caught In Your Web », « Evil In Me » et « Cleansed By Fire » qui sont de bons morceaux, le reste est moyen. « Human Pariste » est plus progressif et possède plus de break instrumentaux et de changements de tempo, en faisant aussi un des temps forts de l’album.
Tout était pourtant là pour faire de cet album une véritable tuerie, les divers changements de membres entraînant un manque de stabilité sont peut être à l’origine de tout cela, chacun n’ayant peut être pas trouvé ses repères. Un chanteur croyant toujours officier dans un registre progressif… On ne ressent pas de vraiment magie avec cet album. J’attends la suite car Powerworld en a sous le pied et est capable de bien plus.
Site: http://www.powerworld.org/
Myspace: http://www.myspace.com/powerworld
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