Line-up sur cet Album
- Amaury: Batterie
- Skull: Basse
- Cédric: Guitare
- Thomas: Chant
Style:
Punch metalDate de sortie:
30 mars 2012Label:
AutoproductionNote du Soilchroniqueur (Homer Fry) : 8/10
En 2007, 4 personnages se rencontrent et décident d’allier leurs talents pour forger le son Praetorian. Ils sévissent sur quelques lieux de concert à Bordeaux et Toulouse puis décident d’immortaliser leur œuvre sur disque. Une maquette nait en Avril 2011 en laboratoire home studio. Assoiffés de gros son, les musiciens n’en restent pas là et font appel au grand manitou Fred Foulquier pour enfoncer le clou, ce qui donne naissance à leur 1er EP … L’histoire est en marche.
Je commencerai par un aveu. Je n’aime pas le rock/Metal, et tous ses dérivés, chanté en français. Sauf quelques titres par-ci, par-là, je n’ai jamais été franchement attiré par cette par cette scène. Allez savoir pourquoi. Donc quand Praetorian m’a contacté pour là réalisation d’une chronique à l’effigie de cet EP, j’ai longuement hésité, pour finalement accepter, dans une quête de nouveau défi et pour une encore plus grande ouverture musicale. Découvrons ça ensemble.
Globalement, le style est robuste, efficace, et bon, le chant me fait relativement penser à Lofofora. Les titres sont composé avec de belles mélodies, des instrumentaux à tout détruire, un chant grave déchainé, mêlé à quelques screams remplis de rage. L’album débute sur les chapeaux de roues avec « Retour de Flammes » avec un chant un peu comme décrit précédemment, et un rythme qui oscille entre rapide et plus lent. Puissant. Idem pour « Prisonnier », titre musclé avec un refrain, efficient, que l’on retient facilement. Ce genre de morceau est important pour le groupe. Le riff principal de « A la chaine » me rappelle l’un des titres du dernier album d’Avenged Sevenfold, groupe pour lequel on retrouve clairement des influences dans leur jeu, leurs riffs. En écoutant les paroles (ce que j’évite habituellement mais là c’est frappant), ça me fait imaginer le moyen-âge. Je trouve que leurs textes ont une consonance légèrement médiévale (notamment « Le Défi »). Ou alors je suis complètement dingue, ce qui est aussi possible.
Au delà de la musique, ils ont un autre aspect plus spécial : leurs personnalités. Chacun d’entre eux est soit bandit soit désaxé. On a un chanteur chirurgien radié de l’ordre des médecins continuant d’exercer son « art » douteux, un batteur en quelque sorte gentleman versatile et irritable, un guitariste étant plus ou moins mafieux, et un bassiste charlatan marabout plongé dans sombre magie et autres sciences occultes. Cette partie me fascine, j’ai toujours été passionné par ces groupes qui se créent une identité, une histoire, un monde à la Gorillaz ou autre Buckethead.
Praetorian a tout réussi pour cet EP : la musique, l’univers qui va avec, et nous faire découvrir un nouveau style, le punch Metal. Nouvelle branche à diverses influences comme le néo de Lofofora, le heavy de Metallica ou d’Avenged Sevenfold. Un objectif atteint, en espérant que de nouveau groupes Punch vont émerger pour se battre et sortir victorieux de cet incessant combat des styles musicaux.
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