Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Qu’on se le dise, Pretty Maids ne nous fera plus des albums de la trempe de “Red, hot and heavy” (1984) ou “Future World” (1987) sur lesquels on a eu des morceaux très puissants et particulièrement heavy (“Night danger”, “Future world”, “Battle of pride”…).
Depuis ces deux premiers albums, les Danois nous ont balancé des galettes de qualités inégales, oscillant entre le très bon (“Sin-decade”, “Spooked”, “Pandemonium”, “Motherland”) et le plus dispensable (“Jump the gun”, “Anything worth doing, is worth overdoing”).
Pour leur quinzième album, trois ans après le bon “Motherland”, Pretty Maids joue la prudence : l’album est bon, pas excessivement transcendant, mais diablement efficace.
La bande à Atkins joue sur les compos directes, aux couplets et refrains imparables, ainsi qu’aux soli toujours bien sentis de Ken Hammer.
Si le chanteur ne pousse plus autant de belles gueulantes que sur les premiers albums hormis en de rares occasions (“King of the right here and now” et encore, on est loin de “Loud and proud” ou “Needles in the dark”), sa voix est toujours aussi chaude et sait nos faire ressentir les émotions qu’il veut.

En onze titres pour 50 minutes de heavy metal mélodique, Pretty Maids fait ce qu’il sait faire de mieux : du Pretty Maids et ce n’est pas le changement du claviériste Morten Sandager par l’invité Kim Olesen (Anubis Gate, Lance King, ex-Extreme Feedback) qui changera la donne.
Entre titres catchy et péchus (“Bull’s eye”, “King of the right here and now”, “Civilized monsters”, “Sickening”) ou morceaux plus axés sur l’émotion (“Face the World”, “Humanize me”, “When God took a day off,” “Kingmaker”), ce nouvel album se veut d’une pureté plus grande que les précédentes sorties.

Pretty Maids, au fil du temps, a su évoluer vers des sonorités plus modernes tout en gardant son identité, et ce n’est pas la production pure une nouvelle fois signée Jacob Hansen (Volbeat, Communic, Destruction, Epica, UDO, Watchtower…) qui nous contredira.

On l’aura compris, “Kingmaker” est un petit catalogue de compositions hyper efficaces, 100% Pretty Maids, à l’énergie bien présente et communicative.

Que demander de plus ?

Tracklist :

1. When God Took a Day Off (6:01)
2. Kingmaker (4:16)
3. Face the World (3:59)
4. Humanize Me (4:13)
5. Last Beauty on Earth (4:05)
6. Bull’s Eye (3:56)
7. King of the Right Here and Now (4:21)
8. Heavens Little Devil (3:48)
9. Civilized Monsters (4:57)
10. Sickening (3:45)
11. Was That What You Wanted (Look What You’ve Got) (5:00)

Site officiel : http://www.prettymaids.dk/
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Youtube : http://www.youtube.com/prettymaidsdenmark