Line-up sur cet Album
Gary Meskil - Chant/Basse Tom Klimchuck - Guitare lead/rythmique Marshall Stephens - Guitare rythmique Rick Halverson - Batterie
Style:
MetalcoreDate de sortie:
25 aout 2008Label:
AFM RecordsPro Pain, ce n’est pas une histoire qui date d’hier, c’est avant tout une des grosses pointures du Métalcore, 16 ans d’activité, 14 albums, soit une moyenne d’1 CD par an, la bande à Gary Meskil ne se fout pas de ses fans et reste fidèle au poste. Mais je vous épargnerai d’une intro rébarbative, car Pro Pain, même s’il est un des monstres du Hardcore, je ne connaissais pas, ceux qui liront cela auront certainement imprégné dans le passé, quelque part dans leur matière grise, le nom cruel et limite masochiste de Pro Pain, car ce n’est pas tout jeune quand même ! Si je suis la c’est pour dire ce que je pense, je ne dirais que la vérité, rien que la vérité, promis msieur l’juge !
Ainsi on commence sur le premier titre bien Hardcore /Let the Blood Run Through The Streets/ très court et par conséquent assez pauvre. La suite reste autant dans le style, du gros son bien brutal mais on se retrouve vite assaillit par les essais quelques peu hors sujet de Pro-Pain /Hour of the time/ qui malgré sa facette bien heavy possède un excellent refrain, cette musique excellerait en speed métal de par le chant clair et l’aspect bien happy. on passe à /Never Return/, et on retourne à un métalcore plus sombre au refrain en choeur imparable et en cadeau un petit solo agréable vers le milieu, à ce propos on remarquera la présence discrète et presque inexistante des parties instrumentales sur ce No end in Sight. Et toujours cette voix claire présente et qui, pourtant, n’a jamais été de la partie dans la discographie de Pro-Pain semble t il. Et rebelote avec /Where we stand/un autre OVNI de l’univers du groupe (l’ouverture d’esprit ne fait jamais de mal) thrash à souhait et toujours ces géniaux refrains au chant clair. Les fans de la premiere heure se feront plaisir avec la graine du métalcore sur /Phoenix Rising/ mais trèbuchons immédiatement sur le troisieme morceau qui flirte avec l’état d’esprit « on change de style de musique », /Got it alone/. L’excellent /All Rise/ toujours des refrains aussi raffinés, du gros son qui te fait bouger ta belle chevelure et devinez quoi ? le chant clair est de retour ! On passe à /God’s Will/, la grandiose réincarnation de la violence musicale et des parties de grattes ambitieuses et nous finissons enfin sur /The fight goes on/ très plat .
Nous passerons le maladroit remix de Where we stand qui n’est la que pour le remplissage.
Que donc dire de cet album ? comble t’il notre joie de singes hurleurs aux gros doigts de bassiste ? non pas forcément, bien sur cet album à de bons gros titres bien bourrins qui en raviront une grosse brouette de Coreux /Phoenix Rising/God’s Will/Let the Blood run through the streets/ ….
Mais il y a aussi les titres étonnants, décalés qui ne collent pas forcément à la musique du groupe et qui ne sont pas la pour me déplaire. Le gros atout de l’album est bien entendu ces refrains entrainants, et les hics ? Ben je tenterais particulierement d’asséner les problèmes de mixage, sur certaines musiques comme /To never Return/ ou le mixage est assez primitif, les strates sonores sont mal superposées, parole d’oreille fine .
Pour conclure, je dis que No End In sight n’est pas un indispensable, c’est du gros Hardcore bien bourru qui plaira aux auditeurs de ce genre extrême et ce, malgré les prises de risques évidentes.
Poulika
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