Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Pour moi, Profanatica, c’est typiquement le genre de groupes pour lesquels il n’y a rien de dire de plus que « un nouveau disque est sorti, si vous aimez ces Américains blasphémateurs achetez-le et si vous n’aimez pas le Black Death Métal dans ce qu’il a de plus rudimentaire, ne l’achetez pas ».
En effet, depuis 1990, date de sa première démo « Reh. 90′», Paul Ledney n’a jamais proposé autre chose que ce qu’il sait faire de mieux : une musique rustre et sombre qui emprunte aux deux mondes ce qu’ils ont de plus bestial. Et, globalement, même s’il semble que « The Curling Flame of Blasphemy » (2016) ait été légèrement moins bien reçu que les autres, on peut dire que le niveau de qualité reste stable. À vous de dire où vous placez ce niveau, pour ma part il est plutôt élevé.

Par conséquent, les dix nouvelles compositions qui font « Rotting Incarnation of God », doté une nouvelle fois d’une illustration superbe, sont parfaitement conformes à ce que l’on pouvait attendre de la formation : un truc extrême qui semble conchier la moindre évolution et ne fait aucun effort pour sonner proprement. À apprécier pour ce que c’est donc, ni plus ni moins qu’une vision sauvage, chaotique et radicale du Métal le plus noir.

Tracklist :
01 : Liturgy of Impurity
02 : Prayer in Eclipse
03 : Broken Jew
04 : Washed in the Blood of Lord
05 : Sacramental Cum
06 : Mocked, Scourged and Shit Upon
07 : Tithing Cunt
08 : Rotting Incarnation of God
09 : Eucharist in Ruin
10 : In My Kingdom

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