Line-up sur cet Album
- Dorian Starchild - Guitares
- Nero Bellum - Chant
- Ashes - Guitares
- Anthem - Percussions
Style:
Industriel/Electro BlackDate de sortie:
24 Août 2018Label:
Metropolis RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Depuis dix-huit ans, les Californiens de Psyclon Nine nous envoient une combinaison gagnante de musique industrielle très crue et une ambiance très black metal, à la froideur vicieusement glaciale dans laquelle seules les ténèbres règnent, ne laissant aucune place à une quelconque lumière ni oxygène.
Oppression, sensation d’étouffement, la musique de Psyclon Nine est définitivement déconseillée à tout claustrophobe ou aux suicidaires tant l’ambiance générale est on-ne-peut plus glauque et désespérée. Écouter Psyclon Nine, c’est comme descendre à califourchon une rampe d’escalier et s’apercevoir quand on est à pleine vitesse qu’il s’agit d’une lame de rasoir. C’est tranchant, sanglant et irréversible. Une fois entré dans cet univers sombre, ce sont nos limites nerveuses et psychologiques qui sont mises à rude épreuve…
Une musique pour initiés exclusivement sous peine de sombrer définitivement dans une dépression, voire la folie. D’ailleurs, adorer Psyclon Nine n’est-il pas un signe manifeste de troubles mentaux profonds ?
Musique sortie d’un esprit malade pour fans à l’aliénation mentale prononcée, ce sixième album, Icon of the Adversary, enfonce le clou encore plus profond dans nos têtes pour mieux y rester ancré. Tout n’est qu’outrance – musicale surtout – et offre une nouvelle fois un voyage sans retour aux confins des maladies mentales, étouffant lentement et vicieusement l’auditeur avec un sadisme que rien n’arrête. Hurler ? Mais personne ne vous entend ! Les sons, riffs, percussions et surtout le chant possédé de Psyclon Nine sont autant d’armes de destruction de tout ce qui fait de vous tant soit peu un être humain.
D’ailleurs, la musique du quartette est totalement déshumanisée et rien pendant les quarante-sept minutes de ces dix titres ne laisse la place à un quelconque espoir. Ils auraient voulu nous rendre schizophrènes avec des troubles épileptiques irréversibles qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement.
Que ce soit avec les passages planants ou bruitistes (“Christalis”, “Behold an Icon”, “Give up the Ghost”), les titres particulièrement crus aux riffs assassins (“Crown of the Worm”, “The Light of Armageddon”) ou d’autres particulièrement étouffants (“Beware the Wolves”, “Warm what’s hollow”, “When the last Stars die”, “And with Fire”, “The Last”), Psyclon Nine n’a pour projet que nous faire sombrer un peu plus dans des ténèbres les plus opaques possibles à chaque écoute…
Oui, pour la sixième fois, Psyclon Nine nous a composé la musique de notre pire cauchemar. Notre agonie peut commencer, elle sera longue, très longue, et particulièrement douloureuse… Icon of the Adversary, ou la preuve une nouvelle fois par Psyclon Nine que la laideur la plus désespérée peut être une beauté absolue !
Tracklist :
1. Christsalis (2:21)
2. Crown of the Worm (5:49)
3. The Light of Armageddon (2:56)
4. Beware the Wolves (3:52)
5. Warm what’s hollow (4:28)
6. Behold an Icon (1:53)
7. When the last Stars die (3:55)
8. And with Fire (5:04)
9. Give up the Ghost (2:55)
10. The Last (14:24)
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