Note de la SoilChroniqueuse (Freya) : 5/10

Tu as déjà expérimenté une course en forêt, une nuit de pluie, volontairement ou pas ?
En écoutant cet album, tu auras au moins une idée des sons multiples que ça peut produire.
Plus précisément, crissements de l’eau sur le visage, claquement des branches et des feuilles au passage véloce de ton être et, la frayeur aidant, la boue colle de plus en plus aux mollets.
Voilà, ce que l’univers de cet album apporte.
Le doom et le black ont rarement été aussi extrêmes. C’est au-delà du conceptuel. Ce qui est certain, c’est que ce serait une bande son idéale pour un film d’épouvante ou pour un documentaire sur la flore et la faune sylvestre. Tels les elfes du folklore islandais dont ils sont issus, le groupe garde le mystère sur son identité.

Il semble être impossible de dénicher une quelconque infos sur eux.
L’Islande n’est pas une ile bien grande et se cacher revient pratiquement à un canular.
Je ne ferais pas un parallèle facile avec le résultat de leur galette car après tout l’art reste suggestif.
Sur ce coup, les compos sont aussi compliquées à cerner que leurs noms.
Les adeptes du genre devront certainement prendre un ticket pour le monde de Tim Burton et de Rob Zombie réunis afin de se gaver de suffisamment de ténèbres.
Advienne que pourra… ça vaut bien une mousse au soleil !

Tracklist :

1. Multhulu (7:21)
2. Tuulmul (2:49)
3. Uul (3:10)
4. Uluuthuth (2:10)
5. Thuluthum (10:42)
6. Mluthu (7:31)
7. Pthumulhu (8:40)

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