Punish Yourself – Pink Panther Party

Le 23 février 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Miss.Z / Chant, guitare, percussions Vx 69 : Chant X.av: Batterie P.Rlox : Chant, guitare

Style:

Indus/CyberPunk

Date de sortie:

19 octobre 2009

Label:

Season Of Mist

Punish Yourself est vraiment un combo unique et à part. Le groupe toulousain œuvrant depuis 1994 commence à prendre de la bouteille, puisque ce « Pink Panther Party » à l’Artwork cover illuminé est leur sixième offrande succèdant à l’instrumental initiatique de « cult Movie » en 2007.

Alors « What’s new » chez nos dépravés déjantés de la cité des Violettes ? A la fois pas grand-chose, et malgré tout suffisamment pour déclencher un sacré Buzz autour de ce nouvel opus. Les explications que vous attendez, les voici exposées de manières le plus concises et précises possible, cartésianisme aidant. Punish Yourself évolue toujours dans une alchimie techno-punk, industrial-glam, electro-metal ; sorte de Cyberpunk générique et génétique leur confinant une identité et unicité hexagonale. La recette usitée est inchangée et confirme une lutte de pouvoir incessante entre punk rock, électro et indus. Restitué sur scène sous forme de gigs de comics venus de l’enfer cosmique, l’univers déjanté voulu est une véritable « Twilight Zone » peinturlurée, dépravée et futuriste. En cela rien de bien nouveau chez les PP…

Par contre ce qui assurera une surprise relative au public hétéroclite du combo sera une certaine évolution dans la maturité. Fini le temps de l’affichage intermittent du potentiel musical alternant avec des plages plus mièvres, voir parfois brouillonne. L’entité a mûri, la Bête s’est forgée un caractère, et l’hybride adulte assure et assène sans coups férir. La preuve incontestable en sera tout naturellement une tracklist sans faute de goûts, faiblesses où temps morts. Pas de remplissage, douze titres réussis et appréciables ; point barre.

Répétons le, ce « Pink Panther Party » est l’album de la maturité de l’entité, autrefois parfois brouillonne. L’expérience de groupe parallèle des « 1969 Was Fine »,- même line up si ce ne sont l’absence du batteur X.Av et la présence d’un Saxo, Cyril Laurent- ayant délivré en cette année 2009 un sympathique « But 666 is Alright » ressort certes par instant son coté plus rock conventionnel. Mais la trame est un « underground futuristic travel » ou les sonorités envoûtantes des machines (East Of The Western World) reviennent en boucles incessantes vous marteler, vous user et vous conquérir. Pensez mixité de la techno et du métal, hardcore et « Die Krupps », Samples… Mais le tempo binaire d’un « My name is Legion » stylé veine allemande, orné de lignes organiques et arrières fonds vocaux entêtants calqué sur un refrain réitéré à l’outrance, sera un des deux « Highlights » de cette galette avec un « Only Shiva Is God » voué à devenir un des hymnes récurrents en live. .

L’ambiant «A Russian Lullaby » à la petite facette prog teintée de susurrements cybernétiques ; se voudra lui plus mise en place calant le concept plutôt que véritable titre. Et ce, juste avant un « Zmeya » ou se mêlent toiles de fonds typées violons orientaux et rythmique suintant la techno sur une intro montant en puissance, avant le frénétisme des couplets agressifs et un refrain nuancé pop « Zmeya, Zmeya, Zmeya »… Suivra un « Born In Thorns » aux réminiscences des Rob Zombie où Wednesday 13, moins accrocheur car plus conventionnel et linéaire.

« Deadmeatpetroleum », sorte d’énorme intro pastorale aux chœurs épiques à la Mark Jansen annoncera le retour du déferlement d’un frénétique « This Is My Body,This Is My Gasoline » à la rythmique blastant et au chant scandé. Véritable porte d’entrée dans un univers musical parallèle exacerbé et se clôturant en explosion dévastatrice. Lignes organiques épileptiques sur « Satan Buddies » sur un jeu de batterie éléphantesque, ce titre instrumental est l’exemple le plus synonyme aux propensions de « Punish Yourself » à délivrer une musicalité renversante basée sur des oppositions s’imbriquant telles les pièces d’un puzzle et finalisant un kaléidoscope dyslexique. Le « You Ain’t Got Me » suivant surprendra à nouveau par son oscillement entre entame bien new wave années 80 à la Blancmangé ou China Crisis lançant un thème punkisant ou Ramonisant avant le final progressiste virant au melting pot de l’hymne asséné.

Le ressenti sera au final somme toute très explicite ! Du bon, du bon …Et du très bon !!! Cette « Pink Panther Party » est irrémédiablement à classer dans la lignée fluorescente et délirante du troisième et opus culte: « SexPlosive Locomotive ».

Site Internet : http://punishyourself.free.fr/

MySpace : http://www.myspace.com/punishyourself

Metalpsychokiller

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