Line-up sur cet Album
- Yvan Guillevic à la gratte
- Jean-Noël Rozé aux claviers,
- Bernard Clémence à la basse,
- Julien Oukija à la batterie
- Morgan Marlet et Nelly Le Quilliec comme chanteurs .
Style:
Rock progressifDate de sortie:
2011Label:
Brennus MusicNote du Soilchroniqueur (Celtikwar): 8/10
La Bretagne est bien connue pour la beauté de son paysage, ses légendes, son style architectural, (il y a qu’en même des gens qui ont réussi à me dire il n’y a pas longtemps que les ancêtres habitaient dans des dolmens…), sa gastronomie ( les crêpes sont connues de partout dans le monde et meilleures nulle part ailleurs que sur place quand même) mais aussi sa musique.nLes airs traditionnels bretons, toute une histoire, les An Dro, Hanter Dro et autres Gavottes jouées par un duo biniou/bombarde, ça donne du baume au cœur non?
Mais après il ne faut pas confondre musique bretonne et de Bretagne. Car un breton peut aussi prendre une guitare et s’en sortir très bien.
Yvan Guillevic n’en est qu’un des meilleurs exemples. Officiant au sein de multiples formations, avec entre autre Empty Spaces le tribut-band aux Pink Floyd qui remportent quand même un joli succès lors de prestations scéniques. C’est en 2010 qu’il fonde alors PYG (Projet Yvan Guillevic), lui permettant alors plus de libertés dans les compositions. « End Of The World », le premier album, est sorti en fin 2011 sous le label bien connu Brennus Music.
Il y a dans cet opus une immense richesse, on est bien loin de la galette ayant comme but une démonstration de force du guitariste, bien heureusement. PYG mélange tous les styles, et les atmosphères, plutôt inquiétant pour « My Greed » ou alors joyeux sur une « New Hope ». Les musiciens touchent ici à tous ce qui leur faisait envie. Le morceau « Mother Earth », séparé en deux parties, devrait d’ailleurs ravir plus d’une personne. Un côté assez bluesy sur l’introduction de la première, avec un chant doux envoûtant ensuite, une partie de piano surprenante avec des sons très originaux mis au deuxième plans. le tout contrastant beaucoup avec le rythme et refrain entraînant de la deuxième partie qui possède des choeurs typés seventies.
Un mélange de beaucoup d’influences, on pensera à U2 sur « End Of The World » aux Floyd à de multiples endroits, même à Iron Maiden à certains moments notamment sur les passages à ambiance plus sombre. Mais rassurez vous, pas de copies ou quoi que ce soit, plus des suite de notes qui sur deux trois secondes vous feront penser à tel ou tel autre grand nom du rock. De multiples clins d’œil, peut être même pas voulus d’ailleurs.
Soulignons quand même la très bonne performance des musiciens, Yvan n’est pas tout seul, et ceux qui l’entourent ne sont pas des manches. Les chanteurs, le duo voix féminine et masculine, est du plus bel effet, jouant lui aussi sur les contrastes, un mélange de chaleur et d’énergie. Cela rappelle un peu la pluie et le soleil se partageant leur journée en Bretagne. Le claviste lui vient toujours aux bons moments pour soit souligner les mélodies mais parfois les couper complètement en nous balançant une interlude permettant de varier un peu plus les plaisirs.
A savoir que vous ne retrouverez pas forcement les même impressions que votre entourage à l’écoute de cet album. Il est si rempli d’émotions et part dans tant de sens que chacun sera se laissera transporter et bercer vivant avec la musique de PYG et ira avec où bon lui semble.
Prenez un vers de chouchenn (pour la gastronomie), mettez « End Of The World » (pour la musique) dans votre chaîne et laissez vous bercer (là c’est les légendes) par PYG qui vous offre une ballade dans de multiples horizons (avec vue sur les paysages et bâtiments).
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