Line-up sur cet Album
- Yvan Guillevic - Guitare
- Morgan Marlet et Nelly Le Quilliec - Chant
- Bernard Clémence - Basse
- Julien Oukidja - Batterie
- Jean-Noël Rozé - Claviers
- John Chaussepied-Guitare additionnelle
Style:
Rock ProgressifDate de sortie:
Mai 2013Label:
La mouche production/Keffren PublishingNote du Soilchroniqueur (Celtikwar):9/10
L’océan, en voilà une belle chose. Il est possible de le regarder des heures sans se lasser, quelle beauté. On y retrouve toujours le même plaisir pour les yeux, il est possible d’y aller tous les jours, les sensations seront aussi fortes et lui aura peut être changé aussi. L’eau, un des éléments majeures (plus agréable à regarder qu’à goûter), est d’une remarquable puissance, et complètement imprévisible, on peut voir s’il est déchaîné ou calme, mais sous les vagues se cache son danger, le courant qu’on ne peut connaitre qu’une fois dedans.
Pourquoi cette introduction énigmatique? Chaque sens est aussi puissant et peut nous procurer les mêmes sensations. La liberté, le bonheur et la sérénité, ressentis par la vision des vagues s’écrasant sur les rochers, peuvent aussi être perçues grâce à l’ouïe. Par le toucher et le gout aussi me direz vous, mais mon domaine de compétences est alors dépassé… Parlons plus de sons et de musique.
Si vous êtes fidèles à Soilchronicles vous avez forcément déjà entendu parler de P.Y.G, si ce n’est pas le cas, il est grand temps de vous rattraper. Bien que celle-ci est été déjà faite, on ne peut passer à côté de la traditionnelle présentation de la formation; surtout qu’ en Bretagne on est fier des traditions, il faut donc respecter le schéma classique de l’article. Voici l’histoire de P.Y.G (Projet Yvan Guillevic). C’était il y a bien longtemps, en 2006, près de Lorient, une bande d’amis musiciens décidèrent de faire de la musique ensemble, ils formèrent alors Empty Spaces, un tribute band des Pink Floyd. Ils commencent alors à se faire une petite réputation dans leur secteur notamment à Ploemeur. Puis quelques années plus tard, en 2010,un soir alors qu’ils mangeaient tous leur crêpes et que les bolées se remplissaient aussi vite qu’ils les vidaient, ils décidèrent qu’il étaient temps de jouer leur propres chansons, (non pas que celles d’avant étaient salles, mais la musique c’est comme le linge, il faut le changer de temps en temps), c’est ainsi qu’ils formèrent le Projet Yvan Guillevic appelé PYG pour les intimes, un groupe de Rock progressif, ce qui permet aux lorientais de jouer leurs chansons sans que les l’auditeurs soient perturbé, car ils ont maintenant deux groupes différents. Plus tard ils auront, la même idée pour BBB ( Brittany Blues Band ) un troisième combo, plus orienté vers le Blues moderne, créé à la base pour un concert en hommage à Gary Moore, mais ceci est une autre histoire.
Revenons à PYG, qui pour montrer sa valeur sort son premier album ‘End Of The World’ sort en 2011, un disque assez complexe ( mais surtout complet) où les musiciens parlent des différents soucis de la société, allant jusqu’à envisager la fin de l’humanité. Ce premier essai était réussi, une superbe surprise pour les amateurs de musique, le voilà maintenant transformé avec la sortie du deuxième album ‘We Live, We Die’ qui sort dans les bacs en Mai 2013.
Premier constat que l’on peut faire, ce nouveau disque se veut plus simple. Oui on ne devrait pas juger un disque à sa pochette, mais il s’agit plus d’un constat musical qu’il était possible de supposer rien qu’avec le visuel, un hasard?, l’oeuvre d’un Korrigan?, peut être. Alors qu »End Of The World » représentait le logo de la formation sur un fond technique et moderne (les lignes de codes de Matrix) , sur ‘We Live, We Die’ le logo apparaît sur un fond rouillé, la fin du monde est passé et maintenant il ne reste plus que dévastation sur la planète? Le titre est aussi direct, « on vie, on meurt » quoi plus naturel.
Tout commence avec une petite introduction du titre éponyme, une guitare larmoyante avec en fond, des bruits de clocher, des sirènes de pompiers. Il s’agit donc d’une renaissance après le désastre? On est évidement bien heureux de retrouver le duo de chanteurs Morgan et Nelly avec leur deux timbres de voix en parfait accord. Un premier titre au refrain très accrocheur, qui a de quoi faire des ravages en concerts. On est content aussi de réentendre les multiples changements de tempo, les nombreux breaks, avec une différence importante les nombreux solo de guitares sont plus directs et incisifs.On retrouvera d’ailleurs ce côté Heavy sur « Tonight I’ll Kill a King ». Que dire alors d’un « Hey Woman » impulsif qui n’aurait pas dépareillé sur un album de Doro, le timbre de Nelly s’en rapproche même pour les refrain, surprenant mais réussit.
Vous aimez entendre pleurer les guitares, pour vous la meilleur sonorité est celle d’une corde chatouillée en partie basse du manche, alors vous prendrez votre plaisir avec le tranquille « The Dogs Who Wants To PLay » , très belle performance de Nelly aussi pour les lignes de chant, qui soulignes les parties de guitares de Yvan et Pat O’May qui vient s’éclater un peu pour un superbe solo.
Bien évidement, on retrouve un titre instrumentale: « Beyond The Last Guest » à la douce mélodie de guitare soutenue par la harpe celtique de Clothilde Trouillaud, une pause en douceur avant d’introduire le sentimental « I Won’t Let You Go ». Mais que serait un album de PYG sans un titre groove à souhait, Jean-Noël prend alors les devant pour « Easy Livin' » qui balance du tonner, il a de quoi faire déhancher nombre de bigoudens en fez Noz.
Autre surprise aussi avec « Song Of The Werewolf » qui clôture l’album par le chant Death de Alain Boccou, c’est la fin donc la mort, et comment mieux la représenter qu’avec des Growl lugubres sorties d’outre tombe? On était pas habitué à autant de violence de la part de PYG. Le claviste Jorris Guilbaud vient d’ailleurs placer un petit solo histoire de donner une pointe de folie supplémentaire.
Ce ‘We Live, We Die’ fait partie des petites pépites de l’année. PYG se renouvelle et propose un disque aussi varié que son prédécesseur mais plus direct, plus rentre dedans. Déjà que pour ‘End Of The World’ on avait accroché, mais alors avec celui ci on est conquis. Et à mon avis, qu’il vaut ce qu’il vaut, PYG augmente son potentiel en concert car dispose maintenant d’un part de plus de titres, mais peut surtout varier encore plus la donne, en interposant dans sa set list des titres plus accrocheurs aux refrains plus facilement mémorisable « On The Wall » histoire de faire sauter sur place un publique à qui il ne doit pas manquer grand chose pour être se déchaîner.
On attendait avec impatience ce nouvel opus, en se demandant comment allaient faire les musiciens pour se renouveler après un premier essai déjà complet et mine de rien avec ‘We Live , We Die’ ils ont prouvés qu’ils en avaient encore sous le coude, et qu’ils débordent encore d’énergie.
PYG c’est un peu comme les crêpes plus on en a eut, plus on en veut et la saveur augmente à chaque repas.
Facebook:https://www.facebook.com/PYG.Projet.Yvan.Guillevic?fref=ts
Site:http://www.pyg-official.com
- 1 We live, we die (Part I) – 2.00
- 2 We live, we die (Part II) – 6.16
- 3 Ocean chaser – 3.55
- 4 The dog who wants to play – 5.45
- 5 Easy Livin’ – 3.05
- 6 Tonight i’ll kill a king – 7.05
- 7 Beyond the last gate – 2.55
- 8 I wont let you go – 5.20
- 9 Hey woman – 3.30
- 10 On the wall – 4.58
- 11 Song of the werewolf – 7.35
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